| Auteur | Message | ||
     karl |
il n'y a plus rien j'avais trouvé les mots hier tout s'épuise avec si peu un tour à vélo une journée passée en glissoire le temps ce grand tiroir de poche on ne paye plus la tournée: on passe de retour à mon ombre je m'assieds sur le bord d'une histoire en perspective tout ça finit par nous jeter des flancs d'éclair du mutisme en cavalerie ce n'est pas un lac qui suffirait à mirer ce qui traîne dans ma ruelle | ||
| Aglaé |
Je profite d'autant mieux de ce poème,Karl, que les tiens sont souvent un peu difficiles pour moi et que je grappille ça et là...mais celui-ci est limpide et tous les vers me vont droit au coeur... merci à toi | ||
| karl |
Je te rassure tout de suite, je ne les comprends pas non plus. Merci | ||
| JG |
Salut Karl Je viens de m'appercevoir que l'on se connaît... Mais peut être que tu n'en as pas le souvenir ;o) Tu te cherches " d'ailleurs " aphasique à demeure Partagé dans les mots tant le rêve s'essouffle Tant de quêtes mais en vain tant d'oublis et de doutes Tant de songes soudain Dans le vers à son heure Aux galets d'une grève Comme un grain s'est perdu Où la vague se meurt Dans le noir de tes jours Quand l'étoile est du ciel Où le rêve s'en balance Que tes mains se rencontrent Dans ton verbe d'errance Tu es là sans façon, dit, poète et sans gloire Qu'éparpille dans ses mots les maux dits autrement De souv'nirs que l'on prête dans tes encres à boire Faits d'éclats de lumière, au cristal résonnant Tu te cherches d'urgence.. d'idéal… de peut-être Tu fabules Tu t'égares, dans tes lignes sans vent Tout s'éclaire à ton phare dérivant dans ta lettre Un accent de ton rythme, à l'adresse du temps | ||
| karl |
On s'est lus sur le site de Leezie, non? ou alors ailleurs? Merci | ||
| JG |
Non ! Nous avons même échangé du courrier à un moment... Tu es prof de zic je crois ! Non? Ou alors je me trompe :o\ | ||
| Aglaé |
Karl Excusez- moi de couper votre échange, je pars tout de suite... Tu dis:"moi non plus je ne les comprends pas...d'une façon logique et raisonnante...d'accord...mais il faut bien que ça me traverse, que ça touche, si tout reste à l'extérieur de moi, c'est comme un manque, une souffrance, une promesse non tenue...j'arrive pas très bien à m'expliquer... | ||
| karl |
Y'a des choses incompréhensibles qui traversent des montagnes, je m'dis. Y'a des sensibilités qui ne pensent ni ne cherchent à comprendre quoi que ce soit. Alors j'y vais de ma traînée de mots carambolesque et je dis tant mieux et tant pis. Salut | ||
| karl |
JG, oui je suis enseignant. Mais je ne me souviens pas de toi plus que ça. Salut |