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Cécile
| Envoyé mercredi 06 octobre 2004 - 13h58: | |
Vois cette pierre posée sur le nombril du monde Elle respire la poussière du temps inca Elle témoigne du grandiose labeur d’un peuple Vois la souffrance des parois de la ville ruines Les murs se souviennent de la grandeur des hommes enfouie Vois comment saigne le visage de l’ancien sans larme Vois cette pierre posée sur le nombril du monde Elle se rappelle des massacres d’hier l’or Entends, pleurer la civilisation soleil (si vous avez des conseils, je serais ravie de les écouter) (et aussi, ce poème est à lire très lentement, en faisant des pauses à chaque retour à ligne et une pause plus grande entre chaque strophe)
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Hélène
| Envoyé jeudi 07 octobre 2004 - 20h10: | |
cecile j'aurais préféré que tu sépares les versets mais sans double interligne entre les lignes . j'aime cette idée de nombril du monde qui fait penser que la terre ne serait pas seule. mais si tu peux préciser si tu ne pensais qu'à la terre ou au cosmos ? là je partirais jusqu'aux " trous noirs " j'aime ce retour vers une civilisation perdue. et le style me dessine des visages d'indiens. la mémoire des pierres aussi que j'évoque parfois moi aussi.
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Cécile
| Envoyé jeudi 07 octobre 2004 - 20h55: | |
Le nombril du monde, c'est le nom français de la capitale de l'inca : CUZCO (en quetchua). Ce nombril est donc la ville même de Cuzco où à l'époque de l'inca, son pouvoir était étendu. Cette pierre à laquelle j'ai pensé en écrivant ce poème est une pierre à 12 angles que l'on peut admirer dans une des ruelles de Cuzco. Elle est énorme. Les incas utilisaient des techniques fantastiques. Des siècles plus tard, elles résistent toujours aux tremblements de terre ! Et le comble ! C'est que les murs espagnols érigés par dessus tombent à la moindre secousse ! Cela fait la fierté des péruviens ! |
   
Cécile
| Envoyé jeudi 07 octobre 2004 - 20h56: | |
Oui, la double interligne c'est étrange, car dans mon word, il n'y en a qu'une.... |
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