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pl
| Envoyé jeudi 07 octobre 2004 - 13h48: | |
Ce sont des portes fracturées et ce grincement porte longtemps, très loin, l’écho des déchirures. Il manque beaucoup de chiffres et en même temps il y en a beaucoup trop pour que seul le hasard puisse germer des faces indécises du dé. Non que tout ne soit déterminé mais la roue de l’aube est voilée, elle tourne dans des cahots et il faudrait trouver en soi la force de la redresser, lui donner un élan tel qu’elle même fasse mentir la destinée. Mais que cette nuit ne soit pas perpétuelle, qu’elle s’ouvre sur des espaces respirables, leurs lumières. Que quelque chose, qui ne se pourra nommer que plus tard, lorsque les colères seront retombées, puisse advenir…
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