| Auteur | Message | ||
     kacem_loubay |
RENCONTRE ... ... Elle a des cheveux cuivrés On dirait que les crépuscules d'été Décident de lui rendre hommage Elle est là dans sa fébrilité Elle est là dans son attente Mille pas en avant... Mille pas en arrière... Elle a la même démarche Elle longe la longue allée Longe l'allée solitaire de l'attente Revient au point de départ Pour elle il n'y a qu'un seul repère Pour elle il n'y a que le même regard Fatiguée elle s'assied avec simplicité Sur les feuilles mortes d'un platane Elle cherche dans son sac Où résident ses profonds secrets Les mains fouillent quelque part Et son flou regard erre Comme errent les vagues de ses pensées Elle rêve et ses rêves ressuscitent d'autres Ses yeux fixent de nouveau Le même point de l'horizon Elle attend dans l'attente De son sac elle retire une glace à main Elle cherche son lointain regard Un visage fardé de bonheur Des yeux en amande pétillent... Des cils passés avec finesse au Kohl Des lèvres ourlées maquillées de près Et elle sourit à son reflet projeté Des pas légers, cadencés s'approchent Ses yeux sortent de l'ombre Avec douceur elle se lance Dans les bras ouverts de son bien aimé Et des larmes de joie perlent dans... ses yeux Kacem loubay Khénifra : Mardi 20 Avril 2004 Maroc Loubay_k@yahoo.fr Le poète de l'autre rive | ||
| fourmi |
un parfum de mille et nuits | ||
| F |
oh j'en ai oublié une | ||
| Naïf |
Qu'on puisse oublier ce qu'on aime, Et qu'un fatal éloignement Ebranle le coeur d'un amant ; Non, cela ne se peut, j'en juge par moi-même. Je songe à mon Iris et la nuit et le jour ; Je soupire après son retour, Et je connais bien que l'absence Est un prétexte à l'inconstance, Plutôt qu'un remède à l'amour. Antoine de LA SABLIERE | ||
| Yves |
Sacrée Fourmi. Je te jure que j'allais faire le même commentaire avant de te l'avoir lu ! Oui, les mille et une nuits ! Le livre de mes 13 ans. C'était la guerre. J'habitais dans un grenier à Nantes parce que chez ces gens là, il y avait à manger. La patronne m'avait dit de ne pas toucher à de beaux livres à tranche dorée sur la dernière étagère juste sous le haut plafond. Une nuit, j'ai poussé mon lit, sur le lit j'ai mis une chaise et sur la chaise un tabouret et c'est dans cet équilibre que toutes les nuits parfois bercées par le bruit lointain des bombes que j'ai lu tous les tomes des mille et une nuits illustrés avec des très belles aquarelles très érotiques. Voilà quelle fut mon éducation sexuelle, mais pas seulement car je m'essayais moi aussi à écrire des poèmes pour des filles imaginaires de mes mille et une nuits...Merci Kacem pour ce beau poème qui évoque tant de souvenirs... | ||
| Hélène |
ah Yves si nous parlons de notre enfance ... j'ai des souvenirs juste un peu différents mais les bombes en sont la musique de fond , avec le bleu de la défense passive. Kacem s'attendait-il à réveiller en nous ces souvenirs là surprenant les associations d'idées. mais il comprendra car je crois qu'il s'intéresse beaucoup aux peuples victimes des guerres actuelles. eh oui l'homme ne profite pas des leçons de l'histoire . la guerre est dans les pays où est le pétrole comme autrefois elle était dans les pays où était le charbon. et avant encore où étaient les mines d'or nous n'en finirons jamais |