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lau
| Envoyé mardi 12 octobre 2004 - 17h44: | |
Dessin "La Traversée" © L.dSM LA TRAVERSÉE Life and death captured by the camera's eye. Television on the war. I - Assis sur une colonne pierre luxée aux ruines, il, ne délivre pas ses racines au bord, tout au bord du tout... How does he feel ? Au près et plus loin, l'énigmatique chorégraphie les ombres découpées, le ballet des bras, accusent un chemin vertical. ...Makes me mad... ...these wars on understanding... Que deviennent-ils ? lui, elle, autochtones de nulle part, pas avant le pas, la sandale perdue dans la gifle des vents. D'où vient ce message désaccordé qui hurle, transpire. D'où... la définition, D'où... le damier déchiqueté ? Inside your mind is a relay station... Assis sur un dé qui déborde de lui et d'elle de lui en elle, avec une infinie patience, à la craie véronèse il recolle sur son visage de femme... les syllabes, ces accidents des arbres puis à son front, peut-être, le pétale,l'emblème rouge alors, et tandis que... l'alentours s'effrite, doigt tranché sur la bouche ! Inside, she'll never hurt me... I'm driving into the night... Assis sur un soulèvement feuille après pierre, pas après le pas il détourne le livre, peine et interroge. Outside the walls are shaking What do you think about it ? II - Les insectes bleus déshabillent les parois, le mouvement oppresse la lumière frémit, coule précise sous un cadrage immobile l'homme et la femme au coeur de leur révolution. Assis sur un roc, il, elle, se précipitent, leurs pieds dévalent dans la fureur des cercles il, elle, traduisent les gestes qui roulent. Please come away with me... L'oeil mécanique, ferré tout contre la chaussée réévalue un instant la place de leurs silhouettes puis sans mot dire, les dissout au paysage paysage dévasté dans une même couleur liquide. All the things I couldn't say... Arrachées aux genoux de la ville, les pierres renvoient à la multitude des échos les flancs des fleuves maîtrisés, leur moelle escortée, plus nue qu'un soleil renversé. Just keep walking... keep walking... Assis sur l'air, il, scrute l'empreinte des heures fidèles garde dans l'oreille le rouleau de la terre qui bat éclate et ruisselle, ondoie dans l'ouragan des migrateurs pas au milieu des pas appuyé, il naîtra dans la réponse, naîtra aux mystères. Open your heart... into the future... ...Not only sweet words, spoken like this melody... Please, do something... Assis sur... assis sur... à sursis... ©Laurence de Sainte-Maréville (Octobre 2004) |
   
Hélène
| Envoyé mercredi 13 octobre 2004 - 13h48: | |
écho magnifique pour la finesse de ce dessin le noir et blanc est de douceur. il est toujours des ombres d'espérance la destinée inscrite sur le mur différente imprévisible attend les chantres des printemps |
   
Laurence
| Envoyé mercredi 13 octobre 2004 - 18h37: | |
Merci Hélène :-). Ce qui ne se prévoit pas donne un charme inusité, mais ce qui se prévoit est infiniment porteur. Question de points de vue, de ligne de mire, d'oeil et de mains... lau
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jean-pierre
| Envoyé mercredi 13 octobre 2004 - 20h09: | |
au fond, ce que j'aime , c'est les fesses , cet espace ambigu entre sexe et merde ce que je hais , ce sont les colonnes et piedestals, les socles ,et tout accessoires sur-élevés j'ai l'habitude de voguer rase-motte et suporte mal les responsabilités j'aime les seins nus sans push-up, les cambrures de désir les brûlures du "nous" et l'impatience j'aime pénétrer après de longs rêves, éjaculer à la santé du monde |
   
soeur sourcils froncés
| Envoyé mercredi 13 octobre 2004 - 20h46: | |
quel est ton parfum en cette saison Jean Pierre? il est vrai que tu reviens de la traversée du désert ? voyons ne te surélèves tu pas même en partie à la vue de ces fesses que tu évoques tant ? allez je bois un coup à t santé et un second çà la santé du monde aussi. bizpince à linge
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