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JG
| Envoyé lundi 02 juin 2003 - 23h40: | |
Quand le vin se fait doux... Ou le vers se trempe Dans tes yeux parsemés ... Et ton âme en partance Fait d'un diable sournois et ta mélancolie Afin de revenir de ces plaies que l'on panse Aux pétales brûlées... Comme un lit qu'on déserte Aux humeurs liquides Aux senteurs à la traîne Au carr'four de toi, à ce pas qui te mène Jusqu'aux brumes d'un rêve... Où tu danses de froid Dans tes syllabes vertes... Sur des musiques fades Que même tes pianos te font une sacrée gueule Dans tes sources impossibles au mont de l'Oréade À ces tronches planquées tissant d'autres linceuls Tu dis dans tes quartiers... tant de visages blêmes Les courbes à vomir leurs gerbes de silences Dans tes textes... défais.. recueillant l'anathème Des hivers de ce monde son crachat d'indigence Il est des cathédrales aux risques de nos doutes Bâties à toucher ciel au prix de bien des sangs Il est des jours maudits aux hasards de nos routes Tracés de mille pierres... ensorcelées d'un chant J'en connais des écumes aux plaisirs infâmes La poitrine gonflée les nuits de déraisons Dans une éternité où se berçait mon âme Faits d'images lointaines sous d'autres horizons
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