Auteur |
Message |
   
Pascal9
| Envoyé dimanche 24 octobre 2004 - 19h41: | |
Trésor d’opale. Lumière de lune, mauve prairie, chevaux sauvages. Le silence du vent te fait semblable au ciel Ma mâchoire de loup cervier, de ses crocs a fait frémir le cœur du tréfonds de la plaine J’étais comme un enfant. Abandonné des hommes. La fureur me gorgeait de toute sa nuisance. Pour oublier cela j’ai dû t’adorais comme un trésor d’opales Et tu es le baume de mes blessures, tu es la fraîcheur de mon front. Mais arrive l’instant de l’incarcération, et je te chéris. Coups de pieds et de triques, de matins glauques et gris Viennent les frimas de l’absence, les barbelés du cœur. Reverrais-je une nuit lumière de lune, mauve prairie ? Liberté des hommes, je chanterai ta puissance. Apporte-moi la force d’aimer mes ennemis. Rivière fraîche où lentement mon corps puissant dérive Et ma prison s’effondre, pour toujours je fuis. Lumière de lune, mauve prairie, chevaux sauvages. Pour toujours je garde, mon trésor d’opales.
|
   
YV
| Envoyé dimanche 24 octobre 2004 - 22h36: | |
Salut, Pascal, j'ai aimé tes opales quand le silence du vent te fait semblable au ciel. |
|