   
Christiane
| Envoyé dimanche 24 octobre 2004 - 23h32: | |
LES FENÊTRES FRAGILES Ne me brisez plus de vos mots Éloignez-vous de ma fenêtre Ne secouez plus la poussière passagère Que je fus pour vous Chacun crachait sa nuit Chacun voulait le fruit Il n’y a rien à dire à cela Puisque vous avez laissé pousser Le chiendent entre nos aurores Le silence des longues pluies Est-ce une errance D’avoir osé la peur D’avoir osé l’amour Est-ce une souffrance Je reste à croire à ma nuit Les oiseaux prendront bien la relève À l’aube des recommencements
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