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Pascal DUFRENOY
| Envoyé jeudi 28 octobre 2004 - 20h42: | |
Chanson de Loup. La patte noire sur la terre blanche se cambre inexorablement. Avec des dents plus fortes que n’est forte la mort. Ce sont les dents qu’on m’a données. Quand mes parents s’en sont allés. Un jour que je me croyais fort. Mon ami … Il y a quelqu’un qui hurle, Avec de la braise entre les crocs. C’est lui, tête et poitrail tendus, il court au loin, là-haut. Il court au sang, Le feu dans les naseaux. L’autre intrus est mon voisin Qui fût berger et eût un si fort chien Que les bois en devinrent rouges ! J’ai su, lorsque les arbres bougent Qu’ils couraient loin en forêt. Car nous avons pour illusion Deux destins… Et pour hurler dans le soir pourpre, Nous, les trois loups, chantons dans les collines. Trois chansons folles de rapines.
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VG
| Envoyé samedi 30 octobre 2004 - 01h41: | |
Ton loup chante mieux que ton chien;je vois...! |
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