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Pascal DUFRENOY
| Envoyé jeudi 28 octobre 2004 - 20h45: | |
CHANSON DE CHIEN. Je les ai vus, je les ai vus. Ils couraient par les routes. Avec leurs bouches, comme des doutes, et leurs regards, comme des faux. Deux yeux de verre, un cœur menteur. Parjures, faussaires, tricheurs. Ils s’en prenaient aux cœurs, comme d’une défroque ! Un drapeau claquant sur leurs méfaits. Un bâton dur comme l’acier. Ils étaient cent, ils étaient mille. J’en ai entendu deux, qui me menèrent en ville. L’un d’eux a volé mon regard, et mon espoir comme un appel monte vers le ciel. L’autre a pris ma tendresse - N’en parlez à personne - Ma tendresse de jeune chien qui s’impatiente… Un délateur est arrivé qui nous englua dans un sermon. Eux… Tous… Et moi, pauvre bête trompée… Dont la liberté fut castrée.
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yves
| Envoyé jeudi 28 octobre 2004 - 22h20: | |
J'ai aimé ta transposition chien/homme, avec juste assez de précision et juste assez d'imaginaire. Ton poème peut passer tout autant comme politique que come spirituel ou sociologique et ta chute avec cette liberté castrée le clôt heureusement. |
   
Wouaff !
| Envoyé mercredi 03 novembre 2004 - 22h56: | |
J'aime beaucoup aussi... Cette transposition est une bonne idée en effet... je crois que Devaus avait fait le contraire |
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