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| Envoyé lundi 01 novembre 2004 - 03h11: | |
Il se peut que les mêmes aiguilles Gagnent toujours A nous connaître Il y a que votre place grince Lance, détruit lentement Trace de longues notes de vous D'un sourire effilé Cliniquement tranché -Je l'ai lu sur le dos De nos mains collectives D'une idée Violette Et des danses plaintives Lorsque vous m'opérez Fine, l'âme, fuselée S'offre le luxe d'un gousset Comme une horloge étrange -Monde à rebours- Et presque mort, Sans volets Dans l'essieu L'avenir déploré Se déroule en place vide Abritant les peaux de nos tambours Irrités Regard hémophile, mains labiles, Lentement tic-tac Délinéer votre grâce aux airs d'ensemble vide Sans violon, cent violences (Je vois bien plus loin que le jour Ou je ne vous oublierai pas) Je vois qu'on glace Pantelants Qu'on surit, s'ouvre, grince On en jette, en tiraille et foudroie Se laisse effuser Dérivant sans agrafe Permanent Desséché, stérile Parcouru de frelons Ardents Je ne sais plus Que perdre l'énorme, Seule vibre L'agraphie L'intime conviction D'un froissement de main |
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