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Auteur Message   pHilPPe Envoyé mardi 09 novembre 2004 - 15h21:    Considération féminine d'un jeune homme à un homme, au soir, d'un jour nouveau. Mise à jour, de ma dernière nouvelle envoyée. Il devait être une ou deux heures du matin, j’étais à bord de mon véhicule. Je me dirigeais en direction de mon toit du moment. Je venais de toucher trois ou quatre cents francs, pour un extra-vacataire. La nuit avait été dans ces tranches de vie, la période du temps que je préférais, même si l’on devait rencontrer toutes sortes d’individus, elle était un tout qui devait s’avérer plus calme. Comme dans beaucoup d’autres soirs d’après extra quand, il y en avait, il n’était pas rare que je m’arrêtasse à la rencontre de la dame de rue campée sur le chemin du retour. Les prostituées avaient été dans ces moments, les femmes les plus franches pour la satisfaction d’un plaisir rapide, et, égoïste. La théorie des autres femmes dans leur généralité à ce moment se traduisait alors pour ce moi ancien, comme: - “Tu me baratines, tu me payes le restaurant et tu finis chez moi.”. Elles se disaient estimables, elles n’aimaient pas les professionnelles du sexe, et, pourtant, souvent, j’observais que d’une certaine manière, elles se rendaient , d’une autre façon professionnelle, la seule différence était l’hypocrisie. Je voyais le résultat sous une autre forme, identique, mais surtout, ce que je devais retenir, c’était, qu’en aucun cas, il aurait fallu leur dire. Cela aurait été un acte qui aurait atteint leurs soi-disant dignité qu'elle trouvait en elles. Je les voyais fausses, et, seule la dame de rue se rendait courageuse, en acceptant, de se faire payer, pour son corps. En cette nuit, je rencontrais une camée. Elle était d’une maigreur extrême. Nous montâmes dans sa chambre d’hôtel du côté de Pigalle. Elle satisfit mon plaisir égoïste et j’engageais la discussion avec elle. Elle était accro, seule la dose qu’elle devait prendre toutes les deux heures comptait au monde, la mort dans son état, ne devait pas être loin, et, son commerce ne servait qu’à payer, ce qui lui était nécessaire. N’ayant rien de prévu, et, n’ayant aucun but précis, je décidais de rester avec elle un moment, qui devait se finir par la journée entière. D’autres allaient aux boulots, nous, nous étions dans une chambre d’hôtel à regarder les dessins qui s’animaient sur l'écran de la télévision. Mercredi était le jour, sa dose se prit comme prévu, les dessins l’amusaient beaucoup, tel un enfant, … les programmes se terminèrent… une autre nuit allait commencer… je rentrais chez moi, elle regagna son trottoir à quelques jours de la mort, certainement, et, chacun suivit sa route. Depuis, une dizaine d'années ont passé, j'ai pris de l'âge, je les idéalise et les prend pour ce qu'elle peuvent être, et, parfois, je les laisse pour ce qu'elles sont ; je ne suis plus à quarante ans ce que j'ai pu être à vingt cinq ans, mais j'écris toujours de la littérature pour adultes.   lafourmi Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 14h43:    Philippe tu as une idée bien réductrice de la femme ! pourquoi certaines ne pourraient elles t'aimer pour ce que tu es et ma foi si tu leur offres un verre peut être qu'elles partageront leurs cigarettes ou leurs bonbons ? des idées comme celles - là ne peuvent que rent=dre triste et empêcher de voir les beautés de la vie et des filles . mais peut être que ces années dont tu parles t'ont fait changer d'idée ?   pHilPPe Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 17h42:    C'est pas une question d'idée, il n'y aucune idée dans ce texte, c'est une question de vécu, je pense. Philippe   lafourmi Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 17h46:    tu décris des femmes intéressées; qui l'avouent ( et tu as raison c'est préférable ) ou non. j'en déduis que ce texte t'a été inspiré par une femme pas bien intéressante heureusement il y en a de beaucoup de sortes j'espère qu'une d'elles te fera voir la vie en bleu. si ce n'est déjà fait amitiés   PhiliPPe Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 17h47:    C'est pas une question d'idée, il n'y a aucune idée, dans ce texte, c'est une question de vécu et de ressenti. Sur le plan littéraire, j'ai appris des femmes avec Charles Bukowski que je considère comme un grand écrivain. Sur le plan cinématographique, "choses secrètes" le film de Jean-claude Brisseau, pour moi résume bien, tout cet univers du sexe, du pouvoir et de l'argent.   pHiliPPe Envoyé jeudi 11 novembre 2004 - 12h27:    Les femmes et les hommes, c'est majoritairement, du sexe, du pouvoir et de l'argent, à des degrès divers. J'appartiens, à la minorité, au monde de la vraie marginalité. Ma littérature et ma création me suffisent. Internet a été pour moi, une ouverture vers les autres, avec des joies et des illusions et ça fait partie de la vie, mais c'est insuffisant à mon bonheur. Qu'une femme regarde l'horizon dans la même direction, ça serait cela la femme ideal, mais je ne rêve pas de cette considération. C'est la vie d'artiste ! Je suis un idealiste. La première étape de la vie sociale de l'artiste, car son oeuvre est forcément sociale, c'est la reconnaissance de son travail et du temps qu'il prend pour ce travail, à l'intention de la société des hommes et des femmes. "Patience et longueur de temps valent mieux que force et que rage"