   
JG
| Envoyé jeudi 05 juin 2003 - 22h26: | |
Je sais tu ne vois pas… pourtant je me souviens A ce passé banal la vieillesse assassine Comme un soleil dissout... dans la paume des mains La porte refermée... au hasard de nos spleens Les autres c'étaient nous… hier, dans ma mémoire On s'était reconnu au détour d'une fête Sans même se connaître Osant à peine voir... cet ange qui passait... Dans le noir de nos têtes Les autres c'étaient nous.. hier… je me souviens Avec ce goût perdu... le sucre de tes lèvres Ta source d'infinie... Tes parfums défendus Tes chemins dilués… noyant dans une fièvre Tant de mots insensés... qui ne te touchent plus T'en souviens-tu hier… Avec nos yeux plongés… dans ces îles lointaines La mer dans ses copeaux... Ce phare... t'en souviens-tu Nos mains se rencontraient... aux heures que l'on traîne Et du sel sur ta peau... Comme un soleil fondu Je sais tu ne vois pas… tellement tu me manques A ce passé banal la vieillesse assassine Pour tant de souvenirs de vagues de calanques À la porte du cœur… Ouvert à double tours
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