Auteur |
Message |
   
jml
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 03h05: | |
Heureux d’avoir aimé Que reste-t-il de nous Que l’amour qu’on donne. La flambée des promesses N’éclaire jamais rien Et obscurcit l’espoir. Le plus dérisoire des sourires Vaut mieux que la fortune. Tu m’as rendu si homme J’en suis resté debout Heureux d’avoir aimé. Dans une procession d’aveugles Je m’appuie sur les mots. Dans une chorale de sourds Je chante par images. L’air que je respire Est le ciel entre nous. La route que je traverse Est la terre entre nous. Où que je pose les mains Je m’appuie sur ton ventre. Avec mes yeux trempés Dans l’encre des images Je brandis ton regard Comme un rayon de soleil. Quand l’herbe boit mes pas C’est ta rosée qui lève Et me laisse des signes. Dans les poings de la neige Une braise persiste À réchauffer la vie. Du silence des matières À l’espace des voix Tu traces encore la voie. Ton dernier geste, Ton dernier mot Portent tous mes poèmes.
|
   
Melange
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 03h44: | |
Dans une procession d’aveugles Je m’appuie sur les mots. Dans une chorale de sourds Je chante par images ... Du silence des matières À l’espace des voix Tu traces encore la voie. Ton dernier geste, Ton dernier mot Portent tous mes poèmes. J'ai bcp aimé ça. |
   
Philet
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 09h01: | |
aux silences de la nuit la vie entière aux attentes familières le temps passe aux grès de nos désirs nos caresses oubliées aux quotidiens sans mesure l'émotion en peine aux échos d'un mot parole dite un jour souvenirs disparus le corps entier de dignité partage un espoir puissant tenir de l'insouciance familière de la certitude aux questions inévitables l'attente d'un autre pour finir on souffre de lui peur puissante d'un absence sans fin d'un retour le rire à bout de force s'émiette écoute l'émotion rebondir sur nos mots nos mains sont en peines nos pas tournent en rond nos bruits de voix rapiècent les accrocs du silence écoutons nous vraiment les liens qui nous tissent nos illusions par les chemins de l'envers tracent nos rêves reclus en de rigides murs nos impressions dissoutes sont mécanique de lassitude nous devons marcher à tâtons dans la nuit sans étoile de nos ardents besoins de cette reptation obèse notre danse croise un frisson d'impuissance |
   
Christiane
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 14h08: | |
La dernière strophe. Merveilleux! |
   
lafourmi
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 14h17: | |
ah c'est un contact par réponses , par reprises, belle création collective ce que j'aimé dans le texte de Philet ets : "écoutons nous vraiment les liens qui nous tissent nos illusions par les chemins de l'envers" ah ces chemins mystérieux qui nous révèlent tant de choses . nous les entendons trop distraitement ils parlent dans la nuit le plus souvent. et ce sont nos amis les plus sûrs
|