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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.09.2004 au 10.01.2005 » Heureux d'avoir aimé « précédent Suivant »

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jml
Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 03h05:   

Heureux d’avoir aimé


Que reste-t-il de nous
Que l’amour qu’on donne.
La flambée des promesses
N’éclaire jamais rien
Et obscurcit l’espoir.
Le plus dérisoire des sourires
Vaut mieux que la fortune.
Tu m’as rendu si homme
J’en suis resté debout
Heureux d’avoir aimé.

Dans une procession d’aveugles
Je m’appuie sur les mots.
Dans une chorale de sourds
Je chante par images.

L’air que je respire
Est le ciel entre nous.
La route que je traverse
Est la terre entre nous.
Où que je pose les mains
Je m’appuie sur ton ventre.
Avec mes yeux trempés
Dans l’encre des images
Je brandis ton regard
Comme un rayon de soleil.

Quand l’herbe boit mes pas
C’est ta rosée qui lève
Et me laisse des signes.
Dans les poings de la neige
Une braise persiste
À réchauffer la vie.

Du silence des matières
À l’espace des voix
Tu traces encore la voie.
Ton dernier geste,
Ton dernier mot
Portent tous mes poèmes.
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Melange
Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 03h44:   

Dans une procession d’aveugles
Je m’appuie sur les mots.
Dans une chorale de sourds
Je chante par images
...
Du silence des matières
À l’espace des voix
Tu traces encore la voie.
Ton dernier geste,
Ton dernier mot
Portent tous mes poèmes.

J'ai bcp aimé ça.
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Philet
Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 09h01:   

aux silences de la nuit
la vie entière
aux attentes familières le temps passe
aux grès de nos désirs
nos caresses oubliées
aux quotidiens sans mesure l'émotion en peine
aux échos d'un mot parole dite un jour
souvenirs disparus
le corps entier de dignité partage un espoir
puissant tenir de l'insouciance familière de la certitude

aux questions inévitables
l'attente d'un autre
pour finir on souffre de lui
peur puissante d'un absence sans fin
d'un retour le rire à bout de force s'émiette
écoute l'émotion rebondir sur nos mots
nos mains sont en peines
nos pas tournent en rond
nos bruits de voix rapiècent les accrocs du silence

écoutons nous vraiment les liens qui nous tissent
nos illusions par les chemins de l'envers
tracent nos rêves reclus
en de rigides murs nos impressions dissoutes sont mécanique de lassitude

nous devons marcher à tâtons
dans la nuit sans étoile de nos ardents besoins
de cette reptation obèse
notre danse croise un frisson d'impuissance
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Christiane
Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 14h08:   

La dernière strophe. Merveilleux!
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lafourmi
Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 14h17:   

ah c'est un contact par réponses , par reprises,
belle création collective

ce que j'aimé dans le texte de Philet ets :
"écoutons nous vraiment les liens qui nous tissent
nos illusions par les chemins de l'envers"

ah ces chemins mystérieux qui nous révèlent tant de choses . nous les entendons trop distraitement ils parlent dans la nuit le plus souvent.
et ce sont nos amis les plus sûrs

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