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JG
| Envoyé jeudi 05 juin 2003 - 22h32: | |
Il me faut te parler Des fraîches habitudes Du contour de tes gestes Dans le nu de ta voix Chaque mot englouti Dans le plâtre des murs Et tes yeux parsemés De pépites aux éclats Ce souvenir que de toi Les désordres d'un rêve Chaque jour, chaque nuit Enrobé de lenteur Les regrets qui se noient Dans le jour qui s'achève Et mes lèvres baignées Dans la coupe de sang Traversant telle une onde Loin de moi en sommeil Qui toujours me réponds Et me berces et m'endors Tel un souffle plus clair Qui parfois s'interromps. . . Dans les quintes et les toux Dans la houle des morts Comme il pleut sur le soir Comme luis sur la pierre Jusqu'au noir des verrous Dans la nuit je t'attends Dans le blanc où se penchent Dans les courbes d'hiver Tous les diables déchus Aux fenêtres du temps On dirait que je tombe Où la mort est si belle Aux couleurs de trottoirs A l'envers et de rien Quand le soir je te pense Comme une Alpe un Djebel Dans un bruit de tambour Dans le nœud de ton chant Tant de gestes s'effacent Où tant d'heures infidèles Ont fermées tant de portes Sur les lunes d'argents Qu'il me vient dans le gris Des souv'nirs de dentelles Parfumés de baisers Emportés par le vent |
   
Caroline
| Envoyé vendredi 06 juin 2003 - 14h07: | |
bonjour JG, très belle ballade aussi, si tu dois tomber, que ce soit dans le couffin de l'amour ou les bras de tes mots |
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