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Message |
   
JG
| Envoyé vendredi 12 novembre 2004 - 22h03: | |
Nuages Je t’offre tous les mots tannés comme du cuir La bête et le couteau derrière les ossements Et tout ce qui demeure en moi quand tu m’inspires Ce mal qui m’enchaîne et le dissentiment Avec le papier son encre dérisoire D’un mec qui t’aimait quand tu savais chanter Le ventre à découvert quand tu lui faisais croire Au destin d’une fleur baillant à son chevet Je t’offre une victime un ciel pour me pendre Ma muse aux mains d’argiles à caresser le doute Des sirènes muettes mon refuge et mes cendres Où bêle t-au soleil l’infini en déroute Je t’offre le futur et mon ombre fictive Avec une semence au vent d’Abyssinie L’étreinte d’un passé pour chaque nuit passive Les germes pour se rendre au matin désunis
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philet
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 08h23: | |
fracas des rouées acides sur nos lèvres envahi d’un silence il ne veut pas mourir il enserre le monde et garde précis un râle dans la gorge opaque liquide où nous abandonnerons chair du corps étreinte des colères exaltées se brisent fibres ligatures des mots mains possédées captives du sens sans unique d’une sèche salive je crache le jour puisqu’il vient rien ne chante |
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