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Silence
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 02h01: | |
Je n’écris plus d’hier Arraisonné d’absence En turbulence d’éclipses J’écris de ma mer morte À même ma peau latente Du mouvement des sables Du sang obscur des astres Des crevaisons de l’âme D’internes barricades Ma porte sortie des gonds Tu es parti comme ça En la laissant ouverte Aux quatre vents d’un cri Tes oiseaux bâillonnés Encagés dans l’aveugle Ton bâton de parole Serré dessous ton bras Moi, j'ai gardé, tu vois L'empreinte de ton pas Sous la semelle des mots Je te verrai un jour Rallumer tes ampoules D’électrique passion Aux écrans qui s’étoilent Aux visiteuses d’un soir Et mon amour j’espère De tout mon désespoir Que tu sauras alors Délier tes oiseaux
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jml
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 02h09: | |
j'aime beaucoup. il y a beaucoup de puissance dans ce poème. une grosse charge émotive. |
   
Cécile
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 11h55: | |
Oui à défaut d'une charge électrique, ce poème est un havre d'émotion. Avec des images très fortes comme par exemple : oiseaux bâillonnés... Et plus je lis ce poème, plus je sens en moi, des ampoules qui s'allument. |
   
ali
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 20h25: | |
Une très belle et profonde complainte,un appel riche en images des espoirs de lumière et de fluidité.. |