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jml
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 15h22: | |
À rebours Les cris de l’escalier Sont de larmes ou de rires. Dans le grenier de la tête La mémoire se repose Entre les idées neuves Et les jouets cassés. Il ne faut pas repeindre La patine du cœur Ni ses vieilles empreintes. À livre ouvert sur les murs Chacun doit lire les années. Nous ne sommes qu’un point Sur une ligne infinie Mais la ligne se brise Quand un seul point s’efface. Le fond des rides est une source Qui remonte à rebours Le fleuve de l’enfance. 12 novembre 2004
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JG
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 19h08: | |
ça tourne au comique :o) Compte à rebours Avec la nuit fardée d’étoiles inodores Avec les yeux mouillés comme un dernier printemps Au soleil trop mordu Au long des métaphores Les jours en pointillés A bout de sentiment L’ironie murmurée dans un dernier « je t’aime » Qui te disait hier « il est si beau ton chant » Le coeur à en mourir… Tant les mots que l’on sème D’amour au vent debout Dans sa marche en avant Du temps qui s’actualise Et du plus bel accord Sur les écrans vernis de l’aube et des distances En cet air alangui pour nous nourrir encore Aux couleurs de demain Dans nos flaques d’étoiles A peindre l’impossible à l’ombre des néons Réinventer la vie... La vie qui recommence A nos diables d'hier Le temps semble si long Aux horloges du dedans... Du souffle sans les voiles A nos clochers conquis d’orgues électroniques Nos lèvres au goût de pomme imbibées de serments Nos miroirs, nos reflets, irréels, synthétiques Nos musiques gravées Mêlées de sentiments La brume ainsi posée… De toi… Là… Comme une ombre Dans sa vague, pliée… le temps de recueillir Un coeur évaporé… confins d’une légende Telle celle d’un livre… Au soir luminescent Le rêve enfin brodé quand les mains se racontent… Les voix qui te contaient en vers un chant d’amour En pluies d'aérolithes... Au ciel... Et d’où s’évente... L’indécence de l'âge en un compte à rebours
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Jordy
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 20h29: | |
"dans sa vague pliée" (JG) "j'ai tant de fois plié des vagues sur la nuit (Rob) "Le rêve enfin brodé quand les mains se racontent…"(JG) "et qu'on écout' mêm' pas c'que ses pauv' mains racontent" (Brel)
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JG
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 21h47: | |
Le truc bète c'est ce texte je l'ai écrit bien avant de connaître celui de Rob posté ici y'a 1 ou 2 semaines |
   
Jordy
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 21h57: | |
avant hier,il l'a posté le Rob. Mais c'est possible. Alors, c'est une rencontre |
   
so-so
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 22h32: | |
bon, bon bon ! la nécrophilie poétique est une perversion respectable ! nom d'un jordy empaillé, combien de millions d'écrivants se sont rendus coupables de pédophilie littéraire en allant sucer rimbaud ??? ferré était une vieille guimbarde usée dont ont peut bien récupérer des échos sans être enquiquiné à tout bout de champ, par les bramements d'un cerf pubère non ? et laisse donc brel raconter sa postérité avec ses pauv'mains glissées dans la culotte des marquises, et même si l'beau monde y prend un pied d'enfer à le raconter encore ! ah, pis s'y'a rencontre, même que si ça s'trouve le rob et l'JG, y vont nous faire des petits obispo ou des goldman mutants et qu''y faudra une bonne guerre pour nous épargner tout ça... pfff.............. dur ! dur ! d'être aimable..
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Jordy
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 23h50: | |
Tu écris de manière intéressante, dans le pamphlet,Luc.Il y un ton spécial, qui me plait bien. C'était pas toi qui avait mis ce post désopilant sur le mec qui envoie un texte sur un site et qui vient vérifier toutes les cinq minues et reste tout con et scandalisé quand il voit que personne ne répond? Dur d'être aimable, mais ne le sois pas!Je me fous éperdument des insultes que l'on peut proférer sur les forums à mon encontre,même ça m'amuse toujours beaucoup et quelque part ça me flatte! J'avais trouvé très drole la définition de Jules Grabeuf sur AEAMH:" Jordy:sorte de guitare pleine de tripes".Je l'avais tout de suite répercuté sur mon forum et avais chaudement félicité l'auteur. Tu peux pas savoir à quel point le web glisse sur moi! un peu comme l'eau sur les plumes du canard. Un peu comme toi, aussi, je crois. En fait, on est de la même race. A part que tout le monde sait que je m'appelle Georges Cuffi, et qu'on ne sait rien de toi, à part deux pseudos,Luc Mad et So-so. |
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