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jml
| Envoyé samedi 13 novembre 2004 - 22h39: | |
Merci Yves. J'avais oublié que le mot frère avait encore un sens. À Yves Heurté Le mot frère existe-t-il Sans qu’on l’habille d’un drapeau ? J’appelle camarade Le pain nu sur la table Où chacun prend sa croûte. Les étoiles sont mes sœurs. Les arbres sont mes oncles. La sève au bout des branches Nous parle des racines. Je lis les lignes de la main Tout au bout d’un moignon. Tout homme prend naissance D’une blessure d’enfance. Ceux qui se croient de pierre Ont peur des pétales. Ils ferment l’horizon Aux abeilles de l’aube. Je ne coupe plus un lys Sans entendre son cri. Je ne fais plus mon pain Sans remercier la terre. Je parle pour la pluie Quand les nuages ont soif. 13 novembre 2004
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yv
| Envoyé dimanche 14 novembre 2004 - 00h08: | |
On ne choisit pas ses parents, mais on peut parfois choisir ses frères...(:-) |
   
Jordy
| Envoyé dimanche 14 novembre 2004 - 00h14: | |
EUX Quand l’ombre nous fait seul Dans ces moments linceul Où sourd du fond des ans Une envie de gisant Ils lancent des appels Des signaux fraternels Ils rodent dans la tête Ils rallument la fête Et la flamme jaillit Les terreurs se terrassent On dresse la carcasse On repart sur sa vie Quand siffle la bourrasque Quand s’effrite le masque Quand le destin s’amuse Avec la peur camuse Lorsque tout s’effiloche Les voilà qui s’approchent Ravaudant le vivant Radoubant les haubans Et ça claque plein vent Voilures délivrées Verbe haut chamarré S’enivre le présent Copains de prime enfance Et des facs de jouvence Le hasard les errances Nous ont éparpillés Et puis tout recommence On retisse la transe On recoud à gros points Le manteau d’Arlequin Et les couleurs s’enchantent Chacun sa dissonance Et chacun sa fréquence Et c’est le même chant
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