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so-so
| Envoyé dimanche 14 novembre 2004 - 21h04: | |
chaque nuit sans lune, on construit un mur qui sera abattu avant l’aube. dans la roche la plus poreuse, on taille des blocs de taille moyenne qu’on aligne aux abords d’une rivière, à la perpendiculaire de l’horizon et sur la hauteur d’un seul homme. on remplit les joints larges d’un mortier maigre que l’humidité ambiante empêchera de sécher. au crépuscule, un enfant vient enfouir les yeux des amants dans le plâtre. et au plus noir de la nuit, les femmes, guidées par trois planètes glissantes, fouillent l’édifice, enfonçant leurs bras dans le gâchis pour y trouver le regard mort de leur futur époux.
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Cécile
| Envoyé dimanche 14 novembre 2004 - 21h38: | |
Je viens de lire tes deux textes So-so... Le problème que j'ai à la première lecture est un souci au niveau de la longueur des phrases et du manque de souffle ainsi donné au lecteur. C'est dommage car il y aurait de belles choses à exploiter avec tout simplement un petit travail d'allégement...
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so-so
| Envoyé dimanche 14 novembre 2004 - 23h17: | |
"du manque de souffle ainsi donné au lecteur" ça s'appelle "couper le souffle", peut-être ? (hé, hé, hé) ;-) |
   
Cécile
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 08h31: | |
Euh pas tout à fait ! (hé hé hé) C'est plutôt que le lecteur a du mal à aller au bout des phrases et ceci même s'il y a des virgules... Bref c'est aussi une histoire de rythme... Ecrire des phrases longue ainsi, retire un peu de rythme... Si tu lis à haute voix comme si le texte n'était pas de toi, tu verras que tu vas te couper le souffle !!! |
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