Auteur |
Message |
   
Leezie
| Envoyé samedi 07 juin 2003 - 11h40: | |
Ce n’est pas très précisément comme le désespoir non même si une intensité se construit à regarder où je serais seulement là sur l’autre dune ce qui n’est pas encore l’océan mais presque ensuite alors dans le plus large entre les ailes d’ huitriers leurs minuscules cailloux précieux touchant les chevilles et l’instinct sombre d’animal qui les protègerait sans même penser entre les architectures temporaires de lignes qui se déferont grises et touchées de rouge sur le sable c’est là qu’une très jeune femme sur des couleurs pastel de cheval et de crinière galope vraiment très près de l’écume il est dimanche au nord de tout je ramasse tu vois ce qui me reste d’enveloppe mais il est une si vaste douleur de t’aimer comme si la chair et l’aube tordaient le froid dans une entrée insupportable et détachée puis se dépliant finalement toutes les nécessaires étoffes pour toucher ce qui est tien qui ne met pas d’appellation qui permet juste au bord de l’eau embrassée de sueur mon humilité de marbres et de feuilles
|
   
Thierry
| Envoyé samedi 07 juin 2003 - 11h50: | |
Il a un côté très "romantisme" ton texte. Je vois une femme sur un cheval, cheveux ondulés, crinière au vent, jupe large, étalée par le vent, les embruns, l'aube qui pointe et qui pique une absence, un doute, une passion, un regret déjà et une abdication. C'est ce que j'ai ressenti, mais peut-être me trompé-je royalement ;-)) |
   
Leezie
| Envoyé samedi 07 juin 2003 - 12h45: | |
ah, Thierry, en te lisant, je me suis soudain souvenue que sur le bleu, il y a un an, j'avais écrit un petit texte qui évoquait la même image exactement (un 17 mai 1992, tôt le matin sur une plage déserte d'Ecosse, je suis sur les dunes juste au dessus, je passe entre les oeufs d'oyster catchers qui ressemblent à des petits cailloux multicolores et une jeune fille aux longs cheveux cuivrés traverse en galopant la plage sur un cheval isabelle), et tu m'avais fait la même remarque, tu te souviens? voilà, non, pas d'abdication ni de regret c'est juste une image du passé que j'intègre à un travail du présent, parce qu'elle est très structurante, malgré son côté romantique-fantastique (j'y peux rien, tu sais, l'Ecosse ne produit presque que des scènes dans ce genre, elle ne le fait pas exprès, c'est naturel chez elle !!) |
   
Leezie
| Envoyé samedi 07 juin 2003 - 16h02: | |
en y réfléchissant, je crois que je me trompe, non ce n'était pas toi mais Luc Mad qui m'avait fait cette remarque, pardon... Bon, décidément, elle paraît romantique, cette image... cheval venu de la mer |
   
Thierry
| Envoyé dimanche 08 juin 2003 - 11h23: | |
Effectivement, ce n'était pas moi, puisque cétait un autre ;-)) (en tout cas, je commençais à croire que je perdais la mémoire ;-))) J'aime beaucoup ce passage dans ton texte: "mais il est une si vaste douleur de t’aimer comme si la chair et l’aube tordaient le froid dans une entrée insupportable ". J'ai comme l'impression qu'on pourrait l'attribuer à des amours finissantes... de ce que je ressens... |
   
Leezie
| Envoyé dimanche 08 juin 2003 - 12h12: | |
"des amours finissantes..." oui, ou le contraire, puisqu'on y parle d'entrée, ou le second vers pourrait aussi parler de quelque chose de différent du premier bien que relié etc... tu vois les possibilités sont infinies, à toi de choisir, lecteur bises
|
   
gert
| Envoyé lundi 09 juin 2003 - 15h42: | |
Oh! oui un texte qui donne a tordre ! Je choisis: "il est dimanche au nord de tout " Je ne sais pa pourquoi mais cette phrase m'ouvre tous les possible.
|
   
Anonyme
| Envoyé lundi 09 juin 2003 - 15h48: | |
il est lundi à tous les points cardinaux Gert et merci de cette visite éclair vivement que tu reviennes fourmi |
   
Leezie
| Envoyé lundi 09 juin 2003 - 22h42: | |
mais mais mais c'est notre amie Gert ! bisous tu nous maaaaaaaanques c'était un dimanche dans le grand nord du monde |
   
Leezie
| Envoyé lundi 09 juin 2003 - 23h59: | |
c'était un peu comme ça
 |
|