   
Ombre
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 12h43: | |
Je voudrais dédier ce poème à mon Grand-père, un homme d'une grande sensibilité, résistant pendant la guerre (Qui à fait deux ans de camp de travail...fermer la parenthèse!), et qui à du se retourner dans sa tombe plusieures fois! surtout au "rasage"! Moderato Cantabile Au soir, la tendresse était toujours ivre morte… Au bar en vain remplit de fumée et d’eau morte les anciens chantaient a tue-tête une nuit câline Aux souvenirs d’Indochine d’une enfant d’opaline Dans un train qui l’emporte assise en face de moi La tendresse au soir était toujours ivre morte… Les poches sous ses yeux bleus, transparentes Elle s’emplit , se remplit frénétique au whisky roi Au soir, la tendresse était toujours ivre morte … A chercher en vain l’oiseau bleu au loin là-bas A tomber dans le reflet fantôme opaque sur la vitre Elle expire, je voudrais juste lui prendre la main… Au ciel triste et trop bas sombre au cœur conscient La sirène de l’usine résonne et hurle toute la noirceur Juste une semaine, juste quelques jours de déboires La tendresse était toujours ivre morte au reflet du soir Elle est là sans force, sans rires, sans sourires À vomir tout son canard à l’orange sur le tapis Sans musique, elle expire tous les fantômes ennemis Au soir, la tendresse était toujours ivre morte… A la grille elle aperçoit son ombre fantôme dans un sursis
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