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karl
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 18h02: | |
* En écoutant Für Alina de Arvo Pärt, dans l'autobus et ailleurs, n'importe où. ________________________ nous ne sommes pas grand chose nous sommes vieillards qui boitent ou ceux qui s'allument une cigarette dans le froid matin d'automne nous sommes jeunes aussi nous avons un peu de tout ce qui traîne nous allons au ralenti nous vivons parmi la foule éteinte nous sommes fuyants peut-être nous pensons nous sommes ici ailleurs pourtant ce n'est plus d'ailleurs qu'il s'agit mais de cet endroit où tout se déroule le trottoir grisé de novembre qui s'étire qui va qui s'en va tout au bout de nos peines les événements se confondent nous ne marchons plus debout revenus au centre des souvenirs un silence peuplé de gens muets des gens de rien, pareils à nous qui s'égarent aux mêmes pensées d'avant le jour et d'après le boulot nous voyons tellement de mots nous errons dans l'hypnose d'un poème et l'on a rien à mettre sur papier nous n'écrirons jamais que la plus vague trace laissée par trop d'indices en cours trop de propos sublimés par nos retours nos réveils nos sorties vers la terre ferme ce curieux oubli du rêve l'étrange constance de l'habitude la plus mystique de nos évasions dans les pas nous étions chez quelqu'un d'autre en visite et nous avons dérangé le monde entier pour essayer de se le rappeler
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philet
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 18h35: | |
nous cherchons une porte ouverte sur un couloir de lumière taillée comme au réveil une aube peu éblouir la transparence d’une sincérité accueille le regard clair d’un jour d’enfance les tendresses d’une main éblouissent les ardentes rumeurs de nos corps abandonnés les mots sont nos attentes répandues en couches multiples coagulées en des croûtes épaisses vivantes des sens qui s’agitent tiraillements de muscles grinçants aux efforts à tenir toucher prendre une épreuve dont les signes sont brûlants sur nos heures tournantes les regrets ne seraient que des grains glissés entre la peau et les os grincement d’accumulations où tous les chants d’amour se brisent impotence d’amour le triomphe du songe imaginaire est consumé le présent n’est qu’une patience à bien terminer le plus vite |
   
jml
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 18h39: | |
merci karl |
   
k
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 20h52: | |
merci jml et philet |
   
so-so
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 21h53: | |
\image|censuré} |
   
so-so
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 21h53: | |
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lafourmi
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 22h51: | |
tu censures tes pensées so-so ?? en langage chiffré?
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Rob
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 22h52: | |
Non, il fait un petit spam spirituel. |
   
karl
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 14h23: | |
c'est quoi EV? salut |
   
Rob
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 15h16: | |
C'est le logo clignotant que je porte sur le front, entre les cheveux rares et les bésicles. |
   
Rob
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 15h18: | |
les besicles c'est comme les bélicres. |
   
lafourmi
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 15h44: | |
http://ecrits-vains.com/ le mieux Karl est que tu ailles découvrir ce site . il a aussi son forum d'un contenu plutôt différent du notre. mais sur cette page d'accueil sont les liens où il suffit de cliquer. il a comme nous ses avantages et ses inconvénients. je suis pour qu'il y ait une variété de styles et pour la curiosité. mais comme j'aimerais qu'on en revienne à ton poème!! "nos sorties vers la terre ferme ce curieux oubli du rêve " ce passage illustre ce qui vient de se passer. j'ai aimé ta description de l'être que nous sommes tous chacun à notre tour . surtout dans nos moments de nostalgie ou de fatigue et aussi cette remarque que nous sommes tantôt vieux tantôt jeunes . les miroirs n'y peuvent rien . . mais peut être que d'autres ont trouvé d'autres choses dans ce texte ? amitiés Hélène
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karl
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 16h12: | |
Merci Hélène, Je connais bien écrits vains. On m'y a tappé dessus assez bien merci. Mais je ne sais toujours pas, Cher Rob, ce qu'est un EV, salut vous |
   
fourmi de mars
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 16h30: | |
oserai-je chercher en public ? un Extra-vague ? un Extra vache ? ou un extra-végétal en parralèle avec un un extra-terrestre? avec un clin d'oeil |
   
Jordy
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 17h54: | |
Bien que modérateur du forum EV,je déconseille aux écrivants d'y venir, car sur ce forum, manifestement, la poésie, tout le monde s'en fout.Y a que la politique, l'actualité, ou les faits de société qui les intéressent. C'est comme ça. Je fais mon boulot, quasiment comme un fonctionnaire, je rentre les identifiants, quoi. Karl, ton texte est excellent et m'a beaucoup plu. Tu as un style très personnel. Et ce projet chansons, qu'est-ce qu'il devient? |
   
k
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 18h01: | |
il meurt avec les autres, jusqu'à la résurrection souhaitable p.s. merci de ton commentaire |