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philet
| Envoyé lundi 22 novembre 2004 - 09h59: | |
le sable parle si peu la mer silencieuse souffle à peine d'une fraîche ligne courbe sous le ciel de nos regards et nos mains comme un matin lentement parlent de l'oubli d'un instant hier où ta vie de soie givrée s'envole sans voile sous l'arbre penché de nos regards tristes et frileuses les étoiles voyagent encore plus loin nos regards nos apparences se tiennent immobiles comme au théâtre nos cœurs tanguent sur la houle de sel lisse et lasse de ses dernières plages où penche une dune à tomber sur le miroir où se courbe la lune évite ce miroir ses fausses fenêtres où le ciel sans regard de ses illusions rêvent l'ombre blanche des corps le sang brille de ses longs sommeils entre deux morts rien ne retient du nocturne la légende sans fin nos visions en bouche se noient aux envers du monde de nos paupières le masque rassurant dissimule la trame de nos étourderies nos imaginations voraces se chavirent de visions où pour ne pas mourir tu dois lire les reflets de tes mots au regard clair des étoiles profondes nos infranchissables se brisent en blanches opacités et se figent nos cœurs |
   
jml
| Envoyé lundi 22 novembre 2004 - 16h49: | |
c'est un plaisir de te lire. |
   
pascal DUFRENOY
| Envoyé mardi 23 novembre 2004 - 09h26: | |
Ecriture et mots fluides, merci |
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