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Pascal Dufrénoy
| Envoyé lundi 22 novembre 2004 - 10h44: | |
«Les hommes sont des poèmes écrits par leur destin » Al Maari Arthur, marcheur-murmure La couleur d’une ombrelle A taché l’ocre du souk Echassier de légende, tu aimerais T’affranchir de l’horizon. Va ! Parcours l’immense domaine Où tu es englué ! Sans te douter, sans même imaginer Qu’il y a dans tes poches Le trésor rutilant de tes pensées nomades. Pattes de mouche et bruits de bottes «Merde à Dieu » écrivais-tu. Tu iras loin, Tu iras loin… La prochaine fois… Les peintres de Byzance sont à l’abri des remparts. Traceurs des pistes d’or. Sur la carte précieuse de la Rimbaldie Un homme écrit en marchant. Psalmodiant doucement, c’est la marche-murmure. En décembre, à Milan, s’envole Vitalie Sous ton crâne rasé se déchirent les cris. Retourne à l’Orient ! Piéton céleste. Toi, dévoreur d’hémisphères, brûle ta vie ! Aden, Harrar, la même poussière de rêves ! Avec tes larmes et tes espoirs. Le « millionnaire en poux » d’une saison d’enfer. Dans ton regard s’allument les pourpres d’Ethiopie. L’empereur Ménélik te donne l’amitié. Mais là-bas vers la côte S’avance ta litière. Une illumination te dévoile Marseille… Toi, l’absolu poète, chanteur de l’œuvre-vie. Déjà se montre l’heure de la fuite… Pattes de mouche et bruits de botte « Merde à Dieu » écrivais-tu. Tu iras loin, Tu iras loin… La prochaine fois…
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yv
| Envoyé lundi 22 novembre 2004 - 11h41: | |
De la part d'Arthur, merci. Il a été très heureux que je lui transmette cet éloge de grands chemins et de grands vents exemplaires ! |
   
so-so
| Envoyé mardi 23 novembre 2004 - 15h17: | |
Yves, ta réponse me fait penser à un petit dialogue assez drôle dans "4 mariages & 1 enterrement", rediffusé hier soir. une vieille américaine venue assister à un mariage en Ecosse demande à Garrett (vieil homosexuel londonien) s'il connaît personnellement Oscar Wilde. "non, lui répond-il, mais si vous le souhaitez, je pourrai vous avoir son numéro de fax par un très bon ami." ne doutant plus de l'ampleur de la renommée de ce forum, je ne suis pas étonné que ce vieil arthur t'ait transmis son email !
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yh
| Envoyé mardi 23 novembre 2004 - 23h01: | |
Pas de quoi être étonné, cher soso. Nous étions au collège ensemble. On a écrit pendant les heures de colle le dormeur du val, les illuminations et fêtes de la soif On a gardé de si bons contacts que je pense bientôt le rejoindre, quand une fois guéri de ma vieillesse. Mais c'est Dieu Merci une des rares maladies toujours curables . Si tu veux, je te donne son adresse de cimetière. Ecris lui un poème. Mais comme le facteur passe à chaque éternité je ne suis pas sûr qu'il te réponde !. |
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