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Pascal Dufrénoy
| Envoyé mardi 23 novembre 2004 - 10h44: | |
La campagne prend son envol. Voici ma chanson forte qui dévale sur un petit mont Qui tremble. Je pleure de ne pouvoir offrir plus de vie sur ces champs Incertains. Ici, je ne puis donner qu’une fertilité fébrile. Moi qui tends toujours mon cou vers l’horizon Et ne puis me contenter de la brillance du soleil. Je touche les bouleaux blancs qui s’agrippent, Faisceaux touffus vers le suc de mon corps. Chemins, vallées, prairies et toi… Rivière ! Ne me blessez pas de vos fortes éteintes ! J’ai la meilleure part de la vie L’immense et incertaine trace du destin des hommes. Insoumise et rebelle. Sans détour, j’amasse en mes vertes cachettes, Les humus, les limons ! La folie des usines ne m’a pas encore détruite. Je vibre encore…
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Cécile
| Envoyé vendredi 26 novembre 2004 - 11h16: | |
Effectivement elle est forte cette chanson. Le climat que tu as crée est intéressant. On sent une grande communion avec la nature, très forte. Il m'intéresse beaucoup ce texte. Il n'y aurait que de petits détails à allèger pour plus de fluidité... |
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