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pHILIppE
| Envoyé mardi 23 novembre 2004 - 15h35: | |
Il va sans dire, qu'écrire c'est des non dits, pourtant, avec l'âge, je m'aperçois que l'écriture agit sur ma façon de parler ; Pierre Carlet de Chambain de Marivaux pensait que l'écrit devait influencer le parler, Louis-Ferdinand Céline a produit son contraire, j'ai de l'amour pour eux. Ceci est de la prose littéraire je n'aime pas les forces de l'ordre, les autorités, comme l'ordre établi. Je contiens ma révolte et je m'autocensure, pour rendre le roman plus lisible, à l'image de ma vie. Un poète aime les sonorités, ça parle, ça crie mais c'est contenu dans des phrases grammaticalement bien construites, comme un cheval libre bridé au galop. J'aime pas les prosateurs, les versificateurs, les spécialistes, les pères des littératures d'autrefois, les bavards et les bavardes, les sentimentaux qui confondent la poésie avec les relations amoureuses, qui confondent le sexe de Dali avec les relations amicales, qui pensent, que regarder une fille dans les yeux, c'est poétique. un poéte, ça pue des pieds, parce que ça marche sur tous les chemins.
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lafourmi
| Envoyé dimanche 28 novembre 2004 - 15h09: | |
Chaussures à la main Un poète marche sur l’océan Tend les bras vers des horizons à tracer Sa main tremble un peu la ligne est sinueuse La brise plonge et s’y étend Naît une musique douce Berceuse quelque peu débridée Envol d’un poème insolite Des lambeaux de rimes Attachées à la corde d’un alexandrin désuet Sont la queue de son cerf-volant
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