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Message |
    
Rob
| | Envoyé jeudi 02 décembre 2004 - 12h58: | |
Je suis en reste d'écriture
D'odeur féline dans les mots
Je suis en reste de mâtures
De déferlantes dans mon seau
Ivre et le front collé à la vitre plus froide que mon livre écrit à la va vite, ivre, toute tenue gardée.
Il y aurait des brèches et se verraient les maléfices.
Hermétique dis-tu quand je vais te rejoindre au fond d'un peu de liberté traduite.
Ecrire contre soi le nœud marin serré, la faim distraite par les abus de mots voraces par défaut emmêlés dans les signes d'un corps seulement seul.
Un peu c'est toi parfois c'est moi, c'est un feu de broussailles, la combustion est lente et croise des nuages, nous partagerons tout, sauf une enfance en porte-à-faux.
Se mettre à nu comme un échec et jusqu'à l'os au fond du sac, l'éclat du mot mais sans le risque, sans signature s'ensabler tout une nuit rêvant l'abrupt, depuis toujours,
lancé au bord du vide.
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Cécile
| | Envoyé jeudi 02 décembre 2004 - 21h49: | |
Et bien, il y a un aspect vorace, enflammé, qui se trouve aux côté de la solitude et de l'échec. On sent un poème écrit avec une certaine fièvre. C'est pas inintéressant d'ailleurs.
j'ai beaucoup aimé l'odeur féline dans les mots, qui d'ailleurs s'accorde bien par la suite avec l'idée de la faim et de la voracité.
Cécile |
ali
| | Envoyé vendredi 03 décembre 2004 - 00h21: | |
Tout est beau ,surtout ce passage:
"Se mettre à nu comme un échec et jusqu'à l'os au fond du sac, l'éclat du mot mais sans le risque, sans signature s'ensabler tout une nuit rêvant l'abrupt, depuis toujours,
lancé au bord du vide" |
Alkaline
| | Envoyé vendredi 03 décembre 2004 - 21h20: | |
J’aime à me recueillir en ta mer cassée, ramasser sous la cendre les mots pris dans sa vague… Cette écume à jamais dentellière et ton algue… Un air quand ça te chante, le vent quand ça te pousse un prestige de voiles… |
tamos
| | Envoyé dimanche 05 décembre 2004 - 22h27: | |
est-ce que tu as fait exprès de mettre les quatre douze syllabes au début? tout le reste a une personnalité différente
j'aurais mis
Je suis en reste d'écriture, d'odeur féline dans les mots je suis en reste en déferlantes
Ivre et le front collé à la vitre ... etc
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