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so-so
| Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 10h45: | |
elle brûle au bout d’une brindille bien droite l’axe du ciel à deux brasses des cervelles rehaussées de pensées, d’artifices, d’un bouillon d’étincelles c’est l’insensé, des ficelles de lumière qui dansent sur l’azur ardent le claquement du silence qui s’élance le corps qui se scelle au hasard et l’usure du ciment qui comblait les distances elle brûle et ressemble au carmin, à l’obscur les ossements de l’espoir, la moelle des rivières où se noie la branche dure qui soutient la nuit noire c’est la trace des caravelles sans voiles, le fossé qui se glisse dans l'anse c’est un brouillon qui ruisselle, une ébauche des eaux qui recommence, l’incendie qui se mêle à l’abysse c’est un parfum de flamme issu des pluies d’orage elle brûle et tremble entre mes mains c’est l’échine d’une hydre couchée sur la terre, broyant les rêves comme autant de sacrifices
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mary
| Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 11h09: | |
Oh so-so ! vraiment c'est So insencé des ficelles de lumière qui dansent ?
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invigene
| Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 13h35: | |
Ton aile brûle au bain, doux nid de brindilles, boeing en déroute Lent désaxé docile à dix balles de servils rechaussés dépensiers, d’heures factices, d’une bille d’éteint sel La soul encensée, des silices d'enluminure, calligrammes dansés sur le gaz hardi Lac claque aimante du ski lance casse slamme Floqué corps se sciant aux hasards Enlisé d'azur huppée sciamment qui incombe aux bals distancieux -- parfois j'aime défaire et faire ce bruit qui en sort me jette un sort je souhaite qu'il ne vous déplaise |
   
fourmi
| Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 13h46: | |
so-so et Invigène , une rencontre qui me plaît , ne me surprend pas et je reviendrai lire plus longuement.
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