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Message |
    
so-so
| | Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 10h48: | |
sur le côté, un lac échoué menace de s’ébrouer.
beaucoup plus loin, au centre, une fente debout sonde le ciel.
- source comme une corde -
organes comme pluie de roseaux -
claquement de rotules
sous l’arc inquiet du vent
- siècles comme nuée entre les jambes -
robe saline
que froissent des murmures
lande et ses copeaux de rouille,
bruine cuivrée sur un silence soudain démâté
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karl
| | Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 18h14: | |
je trouve que tu écris drôlement bien so-so.
le pire, c'est que même en en faisant une lecture sommaire, superficielle, sans sonder, sans analyse particulière, seulement avec le choix des mots, le rythme et les "ambiances", j'en reviens toujours à me dire qu'il y a là quelque chose de pas banal du tout, une façon singulière de "dire" les choses.
sincèrement
salut
karl |
ali
| | Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 18h24: | |
Technique comparative bien réussie So -so!! c'est très beau!!la langue est faite pour la pénetrer aussi!! la faire éclater"ppppoumm!"!!ce monde c'est quoi tout d'abord avant que ça soit une ligne de mots sur une droite monsengère!!..qui nous fait rire sur nos éclats de "parloter"!! |
Opaline
| | Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 20h10: | |
J'ai bien aimé tes deux poèmes et ce regard particulier sur l'érotisme, parfois mal compris. |
so-so
| | Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 21h30: | |
merci opalinaliékarl...
il s'agit de textes presque anciens.
je n'écris plus de puis des lustres, me sembel t-il.
les mots manquent.
ils ne manquent de rien.
j'apprécie beaucoup ta lecture, karl.
le "piètre" poète que je suis (salut aar, et respect) se satisfait d'essayer de créer une "ambiance" (je suis un fan du brian eno de la première heure si cela te dit quelque chose).
quant à l'érotisme, il me semble qu'il s'agit, au fond, de la seule relation possible d'un homme avec les mots.
toute autre tentative est un constat d'échec, une hypocrisie de plus.
s'il y a une nature à chanter, c'est celle de la femme.
le reste n'est que détour, errance et impasse.
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karl
| | Envoyé mardi 07 décembre 2004 - 14h12: | |
mais il y a aussi la vie à chanter. toute observation, regard ou moment est à chanter. suffit de bien le saisir.
brian eno, c'est U2 il me semble, non?
salut
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Rob
| | Envoyé mardi 07 décembre 2004 - 14h41: | |
Ben moi, je n'aime pas du tout ce texte.
Ce n'est pas parce que so-so en est l'auteur, ça m'est égal.
Ce texte représente le déballage de tous les poncifs de le poésie dite "moderne".
C'est un empilage de mots pour essayer de faire beau..
On retrouve aussi les fameux – (tirets)- qui sont à l'écriture ce que les "tatatan" sont aux musiques de films.
Cette fois on échappe de justesse aux parenthèses maniérées.
Pas vu de sensualité, seulement une froideur avec l'auteur jouant aux légos.
A mon avis c'est de l'écriture flasque qui tente de se regarder, ça sonne faux comme un accord de guitare en septième qui se trompe de corde.
Ce manque de rigueur déroule en lieux communs et , franchement, ne m'intéresse pas du tout.
Je suis surpris que ça plaise à Karl mais la mer est rarement étale (lieu commun dans le ton)
Je ne veux pas gâcher les plaisirs que je respecte, à chacun sa sensibilité, et puis mon intervention va faire plaisir à So-so, sa modestie devait commencer à souffrir.
Rob
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fourmi
| | Envoyé mardi 07 décembre 2004 - 18h11: | |
Rob ton commentaire est tout à fait dans les règles tu as le droit de donner un avis négatif et c'est même très bien que chacun soit sincère en la matière mais si tu avais oublié cette petite remarque à la fin c'eût été bien mieux.
dans mon pays on appelle ça un jugement téméraire
je te mime un peu pour te taquiner :
" ton agressivité va avoir à se freiner en lisant mon intervention ... "
tu as aimé??
en amitié pourtant .
LN
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karl
| | Envoyé mardi 07 décembre 2004 - 18h33: | |
pour en faire une discussion (ou un "fil" comme vous dite) intéressant, je veux seulement justifier mon commentaire:
ce choix de mots m'était jusqu'ici inconnu. c'est pas banal, ni cliché, c'est tout coloré. singulier. comme je le disais plus haut, je ne cherche pas à analyser le fond de tout ça... au niveau du sens proprement parlé, c'est flou, je le vois. non, c'est la musique de cette poésie ou dans cette poésie qui me marque et me berce bien.
voilà
amitiés à toi Rob |
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