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Eliali
| Envoyé mercredi 08 décembre 2004 - 23h27: | |
L'atmosphère est fascinante, silencieuse et divine elle enveloppe de chaleur, l'éternelle surprise Vide l'obscure inconscience, les soupirs du cosmos Pluton s'évanouit dans les brumes de l'aurore de tiédeur timide la terre se meut arrose tes chants ta prière s'éveille en silence sur les vagues plaisir de rosée le seuil vierge de tes pétales caresse la trame claire d'un temps de rêves ces pensées légères quittent le sol, rejoignent les mondes perdus déplient leurs ailes nacrées, chantent la musique des sphères La mer est bercée, de son lent roulis, dans la torpeur de novembre Les vents soufflent sur la peau de saturne, chatouillent au passage les étoiles l'ardeur des chemins de son silence l'immortelle mémoire des arbres frissons de voir s'envoler les songes en écumes célestes l'envoûtée des mers Vénus se retire dans les ombres de sa nuit de noce La nuit sur l'équateur grande veste de velours Vénus lance son voile de mariée, flotte dans l'air céleste du crépuscule décrit des ondées d'aurores boréales, quelques scintillements, douces étincelles, tendre ballet astrale et des limbes de l'abîme céleste l'ombre d'Adonis brise le miroir du soir s'étale en marbre sur le bleu de la terre et dans son coeur naît, éphémère destin des songes la mémoire des mots, des parfums, des sourires, des pas de sa bien-aimée
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Cécile
| Envoyé jeudi 09 décembre 2004 - 08h30: | |
Superbe poème ! Bravo à tous les deux ! Il est doux comme une nuit sur l'équateur. Les mots coulent bien... |
   
fourmi
| Envoyé jeudi 09 décembre 2004 - 11h41: | |
Elio et Ali ont écrit ensemble? quelle bonne idée!! j'ai joué à ce jeu avec quelqu'un que j'aime bien sur ce forum il y aura environ un an mais chacun gardait sa petite case si plusieurs les imitaient j'aimerais que Leezie en fasse une page. de poésieamitié. dans ,nouvelles du forum et le poème est très reussi
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invigene
| Envoyé jeudi 09 décembre 2004 - 15h30: | |
source de l'image: Educnet La stratosphère est stupéfaite Spacieusement soyeuse Elle natte l'aigledon du ciel De l'allumeur de réverbère Evide l'obscure biotique ozone Par d'ex-fumantes exhalaisons Plus tard s'évanouit Dans les rhumatismaux maux Dotée d'heures humides La sphére s'émeut Arrose ses champs de terre La prière civile en cils dense Suit le vague visage Plaisir d'âmes irisées Laisse vierges d'eau nos pistiles Carrosse la fermeture éclair D'une tempestive trêve Soupesés légèrement quittons ce sol Rejoindre les voies lactifères Déplier l'aileron prénuptial Chantonner la suite pour hémisphères La mer embarrassée Du sang lent religieux Délictueusement trempe nos urnes Le vent souffle sur le pâle énergumène Qui touille le fervent silence du ciel |
   
ali
| Envoyé jeudi 09 décembre 2004 - 16h16: | |
Merci Céci et chère Fourmi pour vos appréciations.. Et merciiiiiiiiii bcp à toi Invigene pour ce bel et merveilleux écho!! bisesàvous |
   
Cécile
| Envoyé jeudi 09 décembre 2004 - 17h02: | |
Superbe photo Invigene !! Hélène avec Ali nous avons aussi écrit ici de petites choses sous le pseudo CecilAli. D'ailleurs faut qu'on rattaque. hein mon Ali ? Deux compères sur un âne s'en allait vers le ciel...
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ali
| Envoyé jeudi 09 décembre 2004 - 19h02: | |
Oui Céci faut qu'on achève notre "âne"!!je te reviendrai d' ici deux jours ..Le zoo céleste est de retour sur qlques lieux de ma tête..tiens toi bien on décolle..bizzzzzzzzz |
   
invigene
| Envoyé jeudi 09 décembre 2004 - 20h54: | |
merci ali même si ce n'est pas moi du moins je ne pense pas trop de "prière", d'"âmes" et de "religieux" |
   
ali
| Envoyé vendredi 10 décembre 2004 - 20h27: | |
Merci à vous toutes les deux donc.. |
   
passant
| Envoyé vendredi 10 décembre 2004 - 21h31: | |
très belle intertextualité! bien réussie! |
   
invigene
| Envoyé samedi 11 décembre 2004 - 09h04: | |
vous m'ôtez d'un doute, merci d'autant plus venant de vous |
   
ali
| Envoyé samedi 11 décembre 2004 - 13h28: | |
Voici la première version du poème..merci invigene..ton texte est mieux fait que le notre..bien tissé!! L'atmosphère fascinante, silencieuse et divine Enveloppe de chaleur, éternelle surprise Vide d'obscure inconscience, soupir du cosmos Pluton s'évanouissant dans les brumes de l'aurore de tiédeur timide la terre meut arrose tes chants Ainsi s'éveille ta prière en silence sur les vagues et de plaisir la rosée au seuil vierge de tes pétales caresse la trame claire d'un temps de rêves Ces pensée devenues si légères quittent le sol, rejoignent les mondes perdus Dépliant leurs ailes nacrées, chantant la musique des sphères La mer est bercée, de son lent roulis, dans une lourde torpeur de novembre Les vents souffles sur la peau de saturne, chatouillant au passage quelques étoiles Sur l'ardeur des chemins des temps de son silence bienveillant l'immortelle mémoire des arbres succombe aux frissons de voir toujours comment s'envolent les songes en écumes célestes l'envoûtée des mers Vénus se retire dans les ombres de sa nuit des noce La nuit s'abat enfin sur l'équateur comme une grande veste de velours Vénus lance son voile de mariée, flottant dans l'air céleste du crépuscule Décrivant ainsi des ondées d'aurores boréales, floues et intenses Quelques scintillements, douces étincelles, tendre ballet astrale Et des limbes ténébreuses de l'abîme céleste jaillit l'ombre d'Adonis brisant le miroir du soir qui s'étale en marbre sur le bleu de la terre pour que naissent dans son coeur en éphémère destin des songes la mémoire des mots, des parfums, des sourires, des pas de sa bien-aimée Fin
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