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JG
| Envoyé samedi 21 juin 2003 - 22h35: | |
T'as foutu ton étoile au plus grand des projos Et ta lettre à son arc aux visières des salauds Où ton air s'époumone au plus clair des provoques Au piano de tes doigts A ces heures d'équivoques Maintenant qu't'es plus là.. y'a des cons qui s'emmerdent A Paris Stalingrad où tu chantais la merde Anarchiste pardon ! Ils n'avaient rien comprit D'un état dans ta tête Aux esprits mal nourris A présent qu'on t'écoute sur cd sur pick-up Paris soir dans le scoop Georges cinq rue Marbeuf A Moscou dans le couac Et ces filles dans le fer Qu'on maquille pour un claque Sur des gueules d'atmosphère Dans ton vin camarade Dans le chant qui l'élève Dans ton cœur camarade Dans le feu de leur grève T'es l' copain qui emballe quand l'amour ça fout l'camp Dans ton vers en rafale y'a la mer et le vent T'es ce chien dans le sable Et la vague qui brode Déplié sur la voile Son fantôme qui rode A filer dans l'écume un bateau qui se vide T'es ce phare à minuit un soleil qui enivre T'es la mort où transpire la parole qu'on enterre Les contraintes des femmes aux justices éphémères Y a chez moi comme arbre des racines et des ailes Un oiseau comme un cil juste au d'sus d'mes poubelles J'ai tes gueules aux vitrines Ton journal à la une Sur des lignes assassines Dans l'amidon d'la lune J'ai tes airs de convoques Sous le fare des putains Du tango dans les frocs Et dans l'show d'un quatrain J'ai ton chand dans le rouge Et ton cœur au mitan Sur musique bavarde Au soleil des vivants J'ai l'refrain d'Eclabousses Des calots d'une étoile j'ai le son comme des pleurs Aux guitares tsiganes J'ai chez moi tes Espagnes Odéon dans le spleen Les pt'its seins à la coque Sous l' tricot d'Ophéline J'ai chez moi du Léo Et rien d'autre pour la rime
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