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Patrick
| Envoyé dimanche 12 décembre 2004 - 20h41: | |
C’est en soutane neuve et la fleur au missel Que le petit curé, sortant du séminaire, Rejoignit la paroisse de ses braves fidèles Pour être de l’église, le nouveau locataire. Sa foi était sincère et ses envies charnelles Par une bonne prière il les faisait vite taire. A peine quelques jours qu’il était installé Se présente à l’autel, Margot la belle bergère. Un visage de Madone, un corps bien dessiné Qui laissait se répandre un parfum de fougère. La gardienne de moutons venait se confesser A ce jeune curé troublé par l’étrangère. Exercice périlleux, d’être ainsi à l’étroit Avec cette jeune fille, dans le confessionnal. Le curé s’aperçu qu’il n’était pas de bois, Lorsque la tentation venait pour faire escale. Sentant qu’elle grignotait son cœur et sa bonne foi. Il pria tous les Saints pour faire partir ce mal. Après avoir confié, à l’oreille du curé, Ses tous petits péchés, Margot s’en retourna, Avec son âme blanche et la taille bien cambrée, Pour mener le troupeau sur les lieux du repas. Sans bien se rendre compte qu’elle avait transpercé Un petit cœur sortant à peine du noviciat. Voilà notre curé, amoureux prisonnier, Priant on ne peux plus le ciel d’intervenir. Il faut croire que là-haut ce n’était pas férié Et que le factionnaire avait de quoi écrire. Car la petite prière n’alla pas au panier, Mais fut examinée comme celle d’un martyr. Ainsi le lendemain, à peine potron-minet, Margot fit sonnailler la cloche du presbytère. Et devant le curé, quelque peu médusé, Elle avoua tout de go avec un coeur sincère, Qu’une voix cette nuit lui avait susurré Qu’il lui fallait servir l’église et le saint-père. Et voilà la Margot rejoignant le couvent Au grand soulagement du prêtre débonnaire. Qui fit pour remercier, un ciel aussi clément, Sa demande pour servir comme prêtre missionnaire Dans un pays lointain où il n’est pas séant De laisser les moutons à la garde des bergères. Mais les voies de là-haut sont parfois mal pavées Car dans l’année suivante, le Ciel décida De réunir ensemble la sœur et le curé Dans la petite mission qui oeuvrait ici-bas. Je suis vraiment navré de devoir annoncer Que la fin de l’histoire vous ne la saurez pas.
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yv
| Envoyé mardi 14 décembre 2004 - 23h27: | |
Merci pour ce clin d'oeil de baptistère. (:-) |
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