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Fin de partie
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 12h24: | |
Maintenant tous mes charmes sont détruits je n'ai plus d'autres forces que la mienne Elle est bien faible, et en ce moment, c'est la vérité, il dépend de vous de me confiner en ces lieux ou de m'envoyer ailleurs. Puisque j'ai retrouvé mon être, et que j'ai pardonné aux traitres, que vos enchantements ne me fassent pas demeurer en cette île. Affranchissez- moi de ces liens par le secours de vos mains bienfaisantes. Il faut que votre souffle favorable enfle mes voiles, ou mon projet échoue : il était de vous plaire. Maintenant, je n'ai plus ni génies pour me seconder, ni magie pour enchanter et je finirai dans le désespoir si je ne suis pas secouru par la prière qui pénétre si loin qu'elle va assiéger le pardon lui-même, et délier toutes les fautes.
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fourmi
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 13h32: | |
C'est un texte dicté par le spectacle d'une désespérance . l'accompagner par une prière à la vie , à la chance, elle passe quand on l'attend le moins. Ouvrir les yeux et les oreilles Le secret est sans doute patience et confiance. le sentier est aride bien sûr mais quand une partie finit une autre recommence. à cette table où à une autre. Toujours. j'aurais aimé écrire à qui croit avoir perdu cette partie et a inspiré ce texte
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djalal
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 15h03: | |
"j'aurais aimé écrire à qui croit avoir perdu cette partie " moi je le connais de son style mais je le dirai pas |
   
partie perdue à plate couture
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 15h06: | |
Non, c'est un texte aussi convenu que le commentaire qui le suit. "Puisque j'ai retrouvé mon être" "par le secours de vos mains bienfaisantes." "si je ne suis pas secouru par la prière qui pénétre si loin qu'elle va assiéger le pardon lui-même, et délier toutes les fautes." C'est quoi ça ? de la poésie ? C'est de la mortification, c'est quand le sentiment que je ne discute pas, va étouffer l'écriture. C'est pas sympa de toujours caresser dans le sens du poil, c'est du racolage. Enfin, quand on expose un texte il faudrait au moins s'être creusé le citron pour en faire un objet, raté ou réussi , peu importe. Je ne peux réagir qu'anonymement à une signature anonyme, pour l'instant.
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fourmi au citron
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 16h23: | |
bien sur ce n'est pas de la grande poésie mais sais tu " plate couture " qui et pourquoi ce texte a été écrit ? bien sûr qu'il faudrait sur un forum écrire de préférence des textes soignés , travaillés. Si c'est quelqu'un qui a observé la vie et a pensé écrire de la poésie sans avoir vécu ce découragement je lui dirai de revoir son style de l 'améliorer. et je commenterai différemment en parlant technique mais si c'est une personne dans la peine et pourquoi pas quelqu'un qui écrit mieux en temps ordinaire , pourquoi être désagréable. pourquoi l'enfoncer? si un jour tu es toi aussi " rétamé à plate couture " (;-)) tu auras peut être envie que quelqu'un te dise un mot gentil
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fourmi d'accord
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 16h24: | |
Djalal tu as tout à fait raison . |
   
William
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 17h31: | |
Ce texte est la tirade finale de Prospero dans "La Tempête". Prospero, Duc de Milan, a perdu son duché à cause de la traitrise de ses ennemis. En une nuit de tempête il convoque Ariel et Caliban, esprit de l'air et esprit de la terre, et use de tous ses enchantements pour retrouver son royaume. C'est aussi parait-il la dernière piéce de Skakespeare et son adieu au théâtre. |
   
Hélène
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 18h04: | |
Je ris de bon coeur je l'avoue " William ". Nous nous sommes laissés prendre . Le titre " fin de partie " m'avait frappée mais il arrive que des auteurs reprennent un titre comme pseudo. je ne vais pas pouvoir écrire à Shakespeare et j'espère que quelqu'un l'avait aidé alors. (;-))) amitiés et merci Hélène
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confirmation
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 20h31: | |
C'est parfait, je suis satisfait, il est surfait ce William. je l'ai toujours pensé. |
   
..tion
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 20h51: | |
et je finirai dans le désespoir si je ne suis pas secouru par la prière qui pénétre si loin qu'elle va assiéger le pardon lui-même, et délier toutes les fautes. Très beau passage! |
   
ion
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 23h03: | |
passage ridicule ! |
   
on
| Envoyé vendredi 17 décembre 2004 - 12h07: | |
insulte ridicule! |
   
n
| Envoyé vendredi 17 décembre 2004 - 13h11: | |
remarque d'être conditionné. |
   
Ant.
| Envoyé vendredi 17 décembre 2004 - 13h56: | |
oh! well! to be or not to be in good condition that is the question isn'n it ? |
   
le chat botté
| Envoyé dimanche 19 décembre 2004 - 21h40: | |
euh... vous disiez ? pourquoi faire la mortification ? pour ce mettre les doigts dedans ? bobomamanbisousbobo ? ...est-ce que je peux dire ce que je pense ? *Maintenant tous mes charmes sont détruits je n'ai plus d'autres forces que la mienne Elle est bien faible, et en ce moment, c'est la vérité, il dépend de vous de me confiner en ces lieux ou de m'envoyer ailleurs.* les charmes détruis le sont parce qu'ils le devaient, tu n'as jamais eu d'autre force que la tienne et il ne dépend jamais des autres de ce que le Soi advient... une vérité peut être l'illusion qui empêche de voir ce qui doit être vu *et je finirai dans le désespoir si je ne suis pas secouru par la prière qui pénétre si loin qu'elle va assiéger le pardon lui-même, et délier toutes les fautes.* ..que pries-tu ? prie ta mémoire et la mémoire qui a nourrit la tienne, prie la pierre, le sable, l'eau de ton corps, prie ce qui meurt et ce qui naît en toi dans le même geste mais surtout lève la tête et vois ce que tu te dois d'être la rédemption ? pourquoi ? l'assumation reconnais ce qui doit être ( ici j'ajoute que ce genre de texte me rend un peu furax en général, l'appitoiement et ses confrères sont un étrange vice ) p.ps. comment ne pas parvenir à son but ? se plaindre ! |
   
aigle beauté
| Envoyé dimanche 19 décembre 2004 - 21h47: | |
Du courage aussi chat botté!!!: Puisque j'ai retrouvé mon être, et que j'ai pardonné aux traitres, que vos enchantements ne me fassent pas demeurer en cette île. |
   
mary
| Envoyé dimanche 19 décembre 2004 - 22h43: | |
Très amusant. Mais si vous voulez vraiment analyser « Shakespeare et les autres » il faudra peut-être songer à ouvrir une nouvelle rubrique. De cette manière nous pourrons descendre « les autres ».
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le chat botte
| Envoyé dimanche 26 décembre 2004 - 18h58: | |
jamais descendre les autres, jamais, en descendant l'autre c'est soi-meme que l'on descend je n'avais pas voulu blesser, si jamais c'est le cas, je regardais avec distance tout le mal que peut faire une mortification, si elle n'est pas... soignee, je regardais les consequences, toutes les consequences possibles de ce choix la descente est un processus de la psychee... dans ce sens je veux bien , mais * descendre * l'autre, non, ni dans l'estime, ni rien.. .. le courage.. le courage est de depasser la plainte et la douleur, la peine et la souffrance, le courage est de * passer au travers * et de vaincre en soi-meme cet aspect.. le courage est de defaire et reconstruire ce qui *fait mal* ou ce qui souffre en soi, le courage est de changer, d'accepter de changer, d'accepter, et non pas de juger l'autre, les autres, non pas d'accuser autrui, mais de voir vraiment, la part du soi responsable, et d'agir dessus.. remarquez... c'est juste mon point de vue..( et puis j'avais mis ca entre parentheses justement, et puis je n'ai pas dit que CELUI-LA me met furax, de disais D'HAB..c'est plus une question d'attitude face a la vie, face aux choses, c'est pas ..personnel..- aie aie aie ) |
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