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karl
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 18h20: | |
je faisais un cauchemar et ma mère me conduisait à la fenêtre en pleine nuit afin d'y revoir le monde puis je m'en retournais au lit sans remercier personne ni le monde ni maman à chaque rêve maintenant sur le chemin de toujours je relève la tête et ça ne fait que déplacer les choses comme jadis et encore je ne sais plus qui remercier marcher est un long calcul une recette à toucher entre les méandres marcher est un grand carnet exposé et sans les autres un rapaillement de songes un brouillon l'utopie d'être entendu je gribouille encore des histoires des listes d'épicerie faciles je me refais cauchemar et fenêtre j'avance dans le trépas il n'y a plus à craindre
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jml
| Envoyé jeudi 16 décembre 2004 - 23h25: | |
il y a quelque chose de vrai, de frais et d'indéfinissable entre tes mots. |
   
k
| Envoyé vendredi 17 décembre 2004 - 17h31: | |
faudrait que tu définisses pour m'aider un peu salut jml |
   
jml
| Envoyé vendredi 17 décembre 2004 - 19h10: | |
je trouve qu'il y a quelque chose d'incomplet dans tes images qui ouvre un espace plus vaste pour la lecture, une poésie plus ouverte. j'aime beaucoup. je ne crois pas avoir été plus précis. j'aime lire mais je ne sais pas décortiquer. la poésie n'est pas un homard. |
   
hélène
| Envoyé vendredi 17 décembre 2004 - 19h18: | |
et je ris car le homard est de circonstance pour les fêtes mais ces bébêtes m'effraient . c'était la minute sans poésie de la fourmi sixpapattes dans le plat. |
   
k
| Envoyé vendredi 17 décembre 2004 - 21h02: | |
étrange, jml certains me disent que c'est pointu et précis. à chacun son oeil salut |
   
animachat
| Envoyé dimanche 19 décembre 2004 - 21h19: | |
...très précis, oui.. la sensation est ténue mais solide comme un passage entre deux mondes, l'un intérieur l'autre extérieur ta parole balance doucement d'un monde à l'autre comme une voix s'avance et recule dans le noir mais jamais ce noir n'est éteint on sent un mouvement, quelque chose de très fort monter ..comme un instinct très ancien d'homme sauvage heu... ici la référence à ma pensée est... un livre de Clarissa Pinkola d'Esté : femmes qui courent avec les loups, traitant d'archétypes instinctuels féminin et masculin oui je sais je glisse du poème de k, mais le poème de k m'amène jusque là... et plus loin .. plus loin parce que j'y vois... un chemin tracé, ouvert salutations souriantes ))) |