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Rob
| Envoyé vendredi 17 décembre 2004 - 16h08: | |
N'aurions-nous joué nos bancos Nos vies qu'aux tables du hasard Sur des martingales dérisoires En de minables casinos? Et puis quoi sur le quai vieillir En attendant le recruteur Qui vous aboie le jour et l'heure Du départ du dernier navire ? Mais qu'alors au dernier recours Nous monte aux lèvres un chant d'amour ! N'aurions-nous été du voyage Qu'en étrangers en clandestins A la douane du quotidien ? Ne déclarant que des mirages ? Et puis quoi ronger sa colère En ruminant ses carmagnoles Ses revanches de rossignols Avant de rejoindre l'envers ? Mais qu'alors au dernier recours Nous monte aux lèvres un chant d'amour N'aurions-nous couru qu'à nos pertes Et trop de lièvres à la fois A prendre l'ombre pour la proie Aux croisées des routes désertes ? Et puis quoi se fondre anonyme A ces milliers de friselis Qu'un vent colporte vers l'oubli Rien, l'écho mourant de nos rimes ? Mais qu'alors au dernier recours Nous monte aux lèvres un chant d'amour Jean Vasca
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lisa
| Envoyé dimanche 19 décembre 2004 - 21h44: | |
Rob, bonsoir. J'ai suivi tes indications l'an passé et suis allée écouter Allain Leprest à Bagnolet en avril(tu m'avais donné tout le calendrier). Bien sûr, j'ai adoré. J'ai acheté "Nu"(le CD) et puis aussi Bertin conseillé par Jordy : "La jeune fille blonde". Bertin, je trouve ça génial, j'ai rarement vu un poète pareil, il me manque encore Vasca mais tu m'en donnes un aperçu pas mal. Et puis je me suis remise à la musique classique, un plaisir divin. Amitiés Lisa |
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