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philet
| Envoyé mardi 21 décembre 2004 - 18h47: | |
engloutir sur le papier l’étreinte liquide rumeur poudreuse réveillée aux ténèbres naissantes nos prunelles sont scellées sans colère se déchirent de l'ardent masque la peau se plie en rides rêches mille épingles éveillent d'une salive le sel sur le fracas bien léger de nos rêves échus le temps coquille fracturée est une fleur froide dans son jus nos mains aspirent toutes les passions ces passagères de l'insondable frémissent du manque il n'est plus de visiteur chaque mouvement nu se perd en un voyage sans limite nos vigilances s'abandonnent en fumées dispersées par une brise diurne elles me regardent comme un ciel en espoir "on ne sait" l'invisible ne possède pas de mot il se tait nos maisons se ferment et de leurs portes closes s'entendent des crissements attentes des plaintes du peut-être un demain gonflé d'envies nos désirs comme vêtements sur l'âme pour croire un souffle possible et vivant le seul effort d'une persévérance patience possédée L'étonnement brûlant sur le rebord d'un mur prêt à être saisi crainte de tout briser de tomber ne bouge plus âpre solitude |
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