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s*
| Envoyé dimanche 02 janvier 2005 - 13h56: | |
- Chambre au bois vert-- plutôt que dans mes bras je te prends entre soleil et lune je te soulève à peine dans la pièce aux meubles vivants pour me guider à la chaleur j'ai semé des flammes dans la forêt -chambre heureuse qui fait mal- il pleut des lèvres et des paupières il pleut des chiffons roses chairs à effacer les meubles pour ne laisser que les poussières liserons lys et lianes libellules ou bébés barques humble continent de feu l'eau durcit dans les yeux -mentalité d'hiver ou glace où se regarder fondre- je te soulève à peine il pleut des toi et des moi une bouche s'ouvre sur la fenêtre des mots simples s'échangent dans la buée tout le monde va bien il paraît chacun ouvre un livre dans le livre de l'autre il pleut sur la balançoire fauteuil de la faim j'entends nos voix dire en même temps un seul mot qui s'assied comme une bougie dans une feuille qui navigue sur l'eau profonde de la chambre heureux de te retrouver je te soulève à peine pour te dire bonjour il était une fois il pleut des caves et des greniers -l'ombre réclame sa part- reflet rouge sur le bois vert je te soulève à peine tu vois déjà tout la lumière est déjà là c'est la même ville et le même soleil 02-01-2005 |
   
Jordy
| Envoyé dimanche 02 janvier 2005 - 14h36: | |
C'est superbe,Steph! Tu as le talent de saisir des moments fugitifs et de les exprimer simplement (mais avec une simplicité savante!) |
   
AR_d_N
| Envoyé dimanche 02 janvier 2005 - 16h07: | |
je "prends"...tout et surtout liserons lys et lianes libellules ou bébés barques humble continent de feu l'eau durcit dans les yeux -mentalité d'hiver ou glace où se regarder fondre- je te soulève à peine il pleut des toi et des moi |