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stél*
| Envoyé vendredi 27 juin 2003 - 13h47: | |
-- Odyssée mesurable grâce au visage des poissons -- un jour hier ou bien plus tard encore un jeu sortira de nos mains pour modeler la barque de l'odyssée repeindre le fond de soi couleur dimanche de grand soleil complot du vivant torche bleue pluie des murs mes mains posées sur tes épaules pour pouvoir avancer et les tiennes qui brillent sorcière luminaire bien plus tard bien plus tard lampes à fluidifier le long couloir noir il paraît que le sable est vivant grand être de patinage patient sans miroir il sait nous ressembler essaie des robes a mal au pieds se plaint de la taille des fleurs il paraît même qu'il a très peur gouvernail d'ailes antenne anticipée tu rouleras dans ses grains et tu sauteras par amour dans la nappe du pique-nique groupe de mains émues sur le tissu tendu bien plus tard bien plus tard le soulagement du feu heure de la marée et jour des pieds ce temps merveilleux où on enlève ses chaussures et tout ce qui serrait l'odyssée direction le bateau sur la plage balcon de nous échoué gentiment au niveau du sol sous le rire des pirates aux crochets qui disent viens et tout un peuple de mouettes à rejoindre pour la seule gloire du goût des lèvres mousse de soleil quelques parties de nous retombent tu t'élèveras dans l'air en les croisant bien plus tard bien plus tard le navire ébloui quelque chose de paysan dans les traces de la mer les sillons s'inclineront comme des gens qui changent de position comme un balcon de bateau qu'on redresse à plusieurs la sensation du dessous des ailes peinture sur la roue bien plus tard bien plus tard la densité qui s'engouffre ensemble nous plongerons dans les vagues pour puiser dans une écume vivable les poissons qui ont nos visages 26-06-2003 |
   
Wolvess
| Envoyé dimanche 29 juin 2003 - 19h50: | |
"Les poissons qui ont nos visages", ça me rappelle un texte que j'ai lu il y a très longtemps. L'auteur était Espagnol mais je ne me rappelle pas de qui (ni de quoi) il s'agissait. Je te lis toujours avec grand plaisir, Stéphane. |
   
stél*
| Envoyé lundi 30 juin 2003 - 14h37: | |
Merci Wolvess, ça fait du bien par où ça passe :-) On peut penser aussi à Hemingway dans "le viel homme et la mer", ça donne une dimension de combat (mais alors avec soi-même, pas "contre", avec). |
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