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Wolvess - Louve
| Envoyé dimanche 29 juin 2003 - 21h24: | |
Le doigt coulant le long de tes coupures, j'ai tamisé l'or de tes lèvres. Rauques incantations du plomb qui fume sur l'anse de ma peau quand tes eaux fraîches tourbillonnent. Emportée dans ton sillage, je tiens l'amarre entre mes dents serrées sur un requiem. Mais Ave ! toi que j'aimerais aimer œil pour œil et qui m'échappe d'un océan, d'un doute... d'une vie. Si le destin existe, il me faudra lui refaire la carte de mes étoiles et porter au faîte le possible que l'impossible élance dans ses feuilles blanches. Par-dessus la pulsation lancinante d'une paume qui n'effleure la tienne qu'à travers la glace, mes cours se refont de liesse et se débrident sauvagement. Leur vacarme couvre la bouche de ton silence. Wolvess ce 29 juin 2003
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stél*
| Envoyé lundi 30 juin 2003 - 14h44: | |
il en a de la chance le destinaie, je me sentirai bien de recevoir tous les jours une petite lettre comme ça, pliée en forme de bateau, au bord de la tasse de mon petit-déjeûner :-) Blague à part, belle sensitivité dans des passages comme : "Par-dessus la pulsation lancinante d'une paume qui n'effleure la tienne qu'à travers la glace" La complainte de la Louve en Alaska ?
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Wolvess
| Envoyé mercredi 02 juillet 2003 - 19h16: | |
Merci Stel* pour l'oreille collée sur la sensitivité... ;-) |
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