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Ombre
| Envoyé mercredi 12 janvier 2005 - 23h56: | |
Tout un amour phéronome hantant trois années, et trois secondes Juste trois secondes… Aux masques des folies, comme une marionnette de survie sans fil Juste trois années de battements de cils Un sourire fantasque hantant les théâtres, trois secondes, trois années... Juste un vague anniversaire Une bouteille à la mer, une fusée, un ange qui meurt sur une planète bleue Juste un papillon bleu Un visage sombre, des soleils en plein cœur sous une ombrelle… Juste une idée rebelle… Une marionnette de chiffon sans fil., une poupée dans une nacelle Juste un ballon qui s’envole
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jml
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 04h14: | |
décidément l'année commence bien. |
   
mary
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 09h20: | |
"Trois ans sont passés. Nous voilà ! Mais moi j'ai gardé la mémoire" Souvent on trouve dans la poésie « trois ans » . Par contre je ne pense pas que ce soit la légèreté. Mais il faut reconnaître que je ne sais rien sur l’amour phéromonal. J’ai vérifié dans le dico et maintenaient je comprend pourquoi : « Des phéromones ont été identifiées chez des algues (gamètes), chez des insectes, des poissons, des mammifères, mais aucune chez les oiseaux. » Et voici un autre trois ans : A Madame X... En lui envoyant une pensée Au temps où vous m'aimiez (bien sûr ?), Vous m'envoyâtes, fraîche éclose, Une chère petite rose, Frais emblème, message pur. Elle disait en son langage Les " serments du premier amour ", Votre coeur à moi pour toujours Et toutes les choses d'usage. Trois ans sont passés. Nous voilà ! Mais moi j'ai gardé la mémoire De votre rose, et c'est ma gloire De penser encore à cela. Hélas ! si j'ai la souvenance, Je n'ai plus la fleur, ni le coeur ! Elle est aux quatre vents, la fleur. Le coeur ? mais, voici que j'y pense, Fut-il mien jamais ? entre nous ? Moi, le mien bat toujours de même, Il est toujours simple. Un emblème A mon tour. Dites, voulez-vous Verlaine
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lafourmi
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 09h30: | |
en ma qualité de fourmi je voudrais dire que nous communiquons par phéromones et qu'elles servent aussi à nous réconforter pour de plus amples renseignements se reporter à l'"encyclopédie du savoir relatif et absolu " de Bernard Werber phéromones de qualité à toi Mary j'ai beaucoup aimé ce poème ces images si légères ballon, poupée qui s'envole , et trois secondes de poussière de soleil et d'étoiles. bonheur et nostalgie. tu aimes les insectes ombre ?
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Ombre
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 10h06: | |
selon les scientifiques, il parait qu'un gros coup de foudre est du à nos phéronomes. Un fol amour peut durer jusqu'a 3 ans. Le cerveau met tous les aspects du jugement de l'autre en "veilleuse" pour vivre cette passion. Aprè 3 ans le cerveau revient à des réactions plus "normales". J'ai trouvé ça assez etonnant comme explication. En langage plus populaire, on peut dire: "avoir quelqu'un dans la peau" :-)
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Ombre
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 10h14: | |
selon les scientifiques, il parait qu'un gros coup de foudre est du à nos phéronomes. Un fol amour peut durer jusqu'a 3 ans. Le cerveau met tous les aspects du jugement de l'autre en "veilleuse" pour vivre cette passion. Aprè 3 ans le cerveau revient à des réactions plus "normales". J'ai trouvé ça assez etonnant comme explication. En langage plus populaire, on peut dire: "avoir quelqu'un dans la peau" :-)
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mary
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 11h26: | |
Je ne peux pas parler des phéromones empiriquement puisque je suis un oiseau (et ils n’ont pas été identifiés chez les oiseaux) Je ne peux pas en parler scientifiquement (car leur science n’est pas encore reconnue) Cependant j’ai deux théories farfelues sur le sujet : 1. c’est déjà bien si l’état de grâce dure trois ans 2. quand quelqu’un quitte enfin notre peau cela nous rend plus léger et enfin je comprends le titre : « Légèreté » ))) Sinon chut ! Dans la vie je suis obligée de porter un masque et ceci n’est que, comme dit Hélène : « Bavardages vains des pierres chaudes torrent indiscipliné cendres brûlantes le vent de vos sarcasmes ricane au lieu de souffler sur les braises sur l'aurore porter la flamme"
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Ombre
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 16h03: | |
Il me semble que les magnifiques parades amoureuses, longues et complexes, des oiseaux n'échappent pas à ce phénomène...Mais je peux me tromper. le titre légèreté ne signifie pas une rupture, mais plutôt une forme de continuité, la prologation sous une autre forme d'un grand amour. Enfin c'est comme cela que j'ai voulu l'écrire. Comme une idée d'éternité. Peut-être que ce titre ne convient pas. |
   
lafourmi
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 16h17: | |
Un peu comme ça Ombre? CE PETIT PEU DE TOI Dans le creux de ta main Un baiser Plus léger que l'oiseau Dans l'étang de tes yeux Un regard Plus profond que la mer Et j'emporte en cadeau Ce petit peu de toi Doucement Dans mon coeur à l'abri Pour le prendre demain Si ce monde trop grand m'effraie Je le recueillerai dans le creux de ma main Bien au chaud dans mon poing bien fermé. SEPTEMBRE 1993
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mary
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 17h15: | |
Hmmmm, nous rentrons dans les sujets très délicats….. Dans l’analyse: -soit : des migrations des oiseaux, -soit : dans l’analyse du roman de Milan Kundera (L'Insoutenable Légèreté de l'être) qui est pour moi un hymne à la vie légère, dégagée du poids des conséquences, (je soulignerai les conséquences).... et cette idée mais repousse tout de suite. - Kundera j’ai lu il y très longtemps donc je suis obligée de m’abstenir. - Par contre il m’est arrivée de suivre « les magnifiques parades amoureuses, longues et complexes » chez les oiseaux, et après avoir lu un ouvrage sur le sujet, ton hypothèse, Ombre, semble très vraisemblable. et aujour'hui ) ) )
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Ombre
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 18h30: | |
Lafourmi c'est un texte agréable, sauf que je trouve le "poing" un peu brutal à la fin, je verrais plutôt "paume" ou un autre mot plus doux. Pour Mary...je n'ai pas pensé à "l'insoutenable légèreté de l'être" (que j'ai beaucoup aimé), quand j'ai écrit ce poème.
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jml
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 18h38: | |
tu tiens la grande forme mary. j'aime bien l'hypothèse des oiseaux. |
   
lafourmi
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 18h42: | |
ah oui tu as raison il y a un contraste avec la tendresse qui précède. mais je pense que quand j'avais écrit ça je pensais à la peur de perdre le contact avec l'être qui apporte protection ou apaisement. Je le recueillerai bien au chaud dans le creux de ma main déjà arrêter là est mieux . mais je chercherai c'est sympa d'échanger à travers des textes. tiens pour les oiseaux leur parade est celle du charme mais comme je vois leur amour quand je les vois passer avec des brindilles parfois bien encombrantes pour construire leur nid. pour eux c'est la concrétisation de l'amour ce texte est un peu naïf , ou enfantin même mais va savoir pourquoi les messieurs en sont souvent très touchés (sourire) |
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