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Christiane
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 02h28: | |
POÈME PRIVÉ Ils disent qu’il faut partir Pour quêter la tache pure Moi je reste pour patienter Devant la porte qu’on ne voit pas Pour descendre l’une après l’autre Toutes les marches qui s’interposent à la joie Pour ne plus tenir à un amour secret Pour devenir comme ces seins Qui ne voient jamais le soleil Par amour de la solitude
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jml
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 04h12: | |
un retour en force et en beauté |
   
Valérie
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 11h34: | |
J'aime beaucoup. |
   
JeanLouis
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 12h00: | |
J'ai une grosse bouffee de tendresse pour ce genre de cri. Cri, Chris, ecoute le vent ! Il te parle des choses qui te blessent et tu ne l'entends pas. Chuuut, ecoute le, il dit : j'essaie de comprendre ... je te vois appuyee sur la porte, tapant des poings, desespoir de ne pas pouvoir sortir ! amour de la solitude n'est que desespoir de ne pas trouver de solution, masque d'une volonte fabriquee. Si si ! D'ailleurs, depuis le temps que je t'observe, il me semble qu'il y a fixation sur l'objet de desir. Cette porte, seule au milieu de nulle part, te barre la vision de choses immenses, magnifiques. Un peu comme un ciel charge qui te ferait croire que les etoiles n'existeront plus jamais. Sais tu comme la solution est simple ? Encore faut il abandonner une certaine maniere de penser formatee, que dis-je ... pre-formatee et que tu formates encore, de peur que ... C'est la peur d'etre seule qui te fait aimer la solitude, c'est la haine de la solitude en realite. La haine et l'amour ne sont qu'une seule et meme chose, deux faces d'une seule pierre bleue qui balance en ton etre, qui vibre en ton coeur. Tu la veux, la solution ? Ferme les yeux, respire trois fois profondement et calmement, puis ouvre lentement les yeux. Tu es devant la porte fermee a tout jamais. Descends ton regard le long de la porte, jusqu'au sol ou repose cet huis clos. Regarde tes pieds, ce sont eux, ta solution. Recule doucement le pied gauche, celui qui ne veut pas avancer a cause de la porte. Puis tourne le pied droit et fais demi tour sur toi-meme. Tout a coup, tu vois plus loin que les etoiles, plus profond que l'ocean, plus brillant que le soleil au zenith. Tu n'es pas prisonniere derriere la porte fermee, tu es devant la porte close de l'incomprehension. Ayant fait demi tour, il s'ouvre a toi le monde, les mondes et leurs merveilles, la vie, les couleurs et la joie. Je suis sur que tu n'y avais pas pense. Mais il ne faut avoir aucun doute, je suis celui qui va partout et qui entend tout, je suis le vent de folie douce, l'ouragan qui abat les clotures de barbeles, les miradors des prisons du coeur, la tendre caresse sur la courbe de ta joue et tant d'autres betises dans tes cheveux, autour de tes chevilles. Mon messager le grillon gris, recroqueville sous les buches, chante encore en sourdine pour toi, pour que ton cri soit cri de joie. Voila ! |
   
Christiane
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 13h45: | |
"une volonté fabriquée". Oui . Le poème me sert à cela. Une manière de me parler tout seule Et je formate. Décevant pour moi aussi..... Une si long commentaire me touche beaucoup Merci Jean-Louis. Merci aussi à Jml et Valérie d'aimer Christiane
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lafourmi
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 14h06: | |
Christiane je dis toujours que la poésie est notre meilleure amie, notre confidente le témoin de nos bonheurs et de nos tristesses. elle nous offre un voile pour nos cicatrices et nos griffures . parfois je vous lis , les uns ou les autres et je crois percevoir une nostalgie ou parfois une grande peine. Mais puisque j'ai écrit aussi souvent avec le regard qu'avec mes émotions intimes je me dis que vous avez peut être été ému(e)s par quelque chose que vous avez observé autour de vous ou par un souvenir ou même par un film ou les actualités . Jean Louis ta gentillesse que je connais depuis longtemps est entrée en communication avec la poésie et l'émotion de Christiane dont nous aimons beauocup le style. je suis contente que tu nous aies rejoints. Amitiés à tous Hélène
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JeanLouis
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 18h23: | |
Je me decois, je me decois, je me decois. Oui oui Si, et pour quelque raison que ce soit, Christiane a mal percu mon envoi, je presente mes excuses, sinceres et publiques. Loin de moi l'idee aussi sotte que grenue, et meme involontaire, de blesser si peu que ce soit. Ceci clairement dit, il reste que mon ecriture contient des parts de verite personnellement eprouvees. Validation par l'experience, en quelque sorte. Plus la part de "recu et rendu tel que" qui me fait parfois grosse surprise. On peut en reparler, comme oublier, mais d'ores et deja, il est patent que ton ecriture contient sa part de beaute indeniable, sa source de reves et tant de choses impalpables mais bien presentes. Oui, j'aime aussi et c'est pour ca que j'ai repondu. Sinon, ce serait passe a travers le plexiglas et je n'en aurai pas tenu compte. C'est sincere, comme mon plaisir de retrouver ma chere Fourmi Z'ailee :-)) A bientot, si tu veux. |
   
Cécile
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 22h21: | |
Christiane, j'aime beaucoup ton écriture... Simple et fluide... Pas besoin de beaucoup de mots pour émouvoir le lecteur. |
   
lafourmi
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 22h33: | |
Jean Louis je n'avais pas eu l'impression que Christiane était blessée . me serais-je trompée? comme je te connais depuis plusieurs années je n'ai pas été étonnée de cette rencontre à travers mots bises.. Hélène
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Christiane
| Envoyé vendredi 14 janvier 2005 - 15h31: | |
Non, je ne suis pas blessée. Comment pourrais-je l'être devant un commentaire si sincère et sans doute juste? Seulement, un peu troublée devant l'analyse. Est-ce si négatif en poésie de quêter en rond devant un mur, une porte, un pan d'ombre, une étoile ou le reflet d'un vol d'oiseaux? Et j'aime pas beaucoup le tangible. Le bonheur tangible non plus. On n'est pas tous doués pour la poésie heureuse. Et les routes sont si contradictoires parfois. Et c'est bien ainsi. Mercis et affection vraie Christiane
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