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PhiliPPe
| Envoyé jeudi 13 janvier 2005 - 19h42: | |
Ouvrir la fenêtre, observer d'où vient le vent, ci-devant les sentiments présentement. Regarder les formes des fruits dans la corbeille. Dehors, des gouttes d'eau. Dedans, une instrospection au pays du merisier. Cet état en soi à voir, ne dit rien ; il suggère seulement de vivre. Philippe
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Valérie
| Envoyé vendredi 14 janvier 2005 - 02h00: | |
Si lui ne dit rien, toi en peu de mots, tu en dit beaucoup. Merci |
   
olivier6
| Envoyé vendredi 14 janvier 2005 - 16h30: | |
Entends comme un bruit d’ailes. L’inspiration me quitte à force d’impatience, d’attente et de tiédeur. La transparence de ma solitude est ma seule compagne. Attends que je me grime avec un corps d’enfant et que sortent les mots, creusés d’une voix blanche.Pour que s’effacent des désirs, à chevelure longue, dans mon berceau d’arcanes m’accusant d’un secret, d’inexplicable alliance, comme un écho muet, aux écrits migrateurs. Attends qu’ailleurs vienne de l’ombre, une odeur de vie.
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mary
| Envoyé vendredi 14 janvier 2005 - 20h06: | |
Le texte de Philippe incite plus à la méditation qu’à l’attente. Mais olivier6 : « Attends que je me grime avec un corps d’enfant et que sortent les mots, Attends qu’ailleurs vienne de l’ombre, une odeur de vie. » Attends attends attends attends attends attends !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je le lis si souvent et chaque fois cela me révolte. Nous vivons maintenant et attendre ne sert à rien ! Je m’excuse, comme d’habitude, j’extrais juste une idée. Je sais, vos textes sont beucoup plus profonds. Mais la première chose qui m’est venue à l'esprit est : « Sur la plage déserte en vain tu l'attendras ». Sinon : Il faudra bien t'y faire à cette solitude, Pauvre coeur insensé, tout prêt à se rouvrir, Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir. Il faudra bien t'y faire ; et sois sûr que l'étude, La veille et le travail ne pourront te guérir. Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude, Toi, pauvre enfant gâté, qui n'as pas l'habitude D'attendre vainement et sans rien voir venir. Et pourtant, ô mon coeur, quand tu l'auras perdue, Si tu vas quelque part attendre sa venue, Sur la plage déserte en vain tu l'attendras. Car c'est toi qu'elle fuit de contrée en contrée, Cherchant sur cette terre une tombe ignorée, Dans quelque triste lieu qu'on ne te dira pas. Alfred de MUSSET: George Sand
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mary
| Envoyé vendredi 14 janvier 2005 - 20h09: | |
Le texte de Philippe incite plus à la méditation qu’à l’attente. Mais olivier6 : « Attends que je me grime avec un corps d’enfant et que sortent les mots, Attends qu’ailleurs vienne de l’ombre, une odeur de vie. » Attends attends attends attends attends attends !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je le lis si souvent et chaque fois cela me révolte. Nous vivons maintenant et attendre ne sert à rien ! Je m’excuse, comme d’habitude, j’extrais juste une idée. Je sais, vos textes sont beucoup plus profonds. Mais la première chose qui m’est venue à l'esprit est : « Sur la plage déserte en vain tu l'attendras ». Je vous dédie donc une lettre d'Alfred de Musset à George Sand Il faudra bien t'y faire à cette solitude, Pauvre coeur insensé, tout prêt à se rouvrir, Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir. Il faudra bien t'y faire ; et sois sûr que l'étude, La veille et le travail ne pourront te guérir. Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude, Toi, pauvre enfant gâté, qui n'as pas l'habitude D'attendre vainement et sans rien voir venir. Et pourtant, ô mon coeur, quand tu l'auras perdue, Si tu vas quelque part attendre sa venue, Sur la plage déserte en vain tu l'attendras. Car c'est toi qu'elle fuit de contrée en contrée, Cherchant sur cette terre une tombe ignorée, Dans quelque triste lieu qu'on ne te dira pas.
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mary
| Envoyé vendredi 14 janvier 2005 - 20h10: | |
oh ! je me suis trompée pardon |
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