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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.06.2003 au 30.09.2003 » LUNAIRES - II - « précédent Suivant »

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Hélène (Hélène)
Envoyé mardi 01 juillet 2003 - 18h38:   

Parfois la vie capricieuse
T’envoie dans ce Mort-bois .
Dis c’est quoi la folie ?
Dis c’est quoi être comme les autres ?
Qui sont les autres ?

Tu sais l’herbe
Les feuilles
Les pas sur les cailloux
Voilà
Tout est là-bas et moi
Je marche sans savoir
Que mes pieds se posent, pèsent
Je cours quand la pluie lave ma vie
Je danse juste au dessus
Ne pas fouler l’insecte qui murmure

***

Regarde les douleurs emmêlées
Les douleurs qui s’aiment, s’enlacent
Ecoute la chorale de leurs plaintes
Les notes sont tracées sur la ligne de vie
Et si
Un jour ils ne s’aimaient plus
Et si
Un jour ils n’avaient plus peur
Seraient-ils vivants ?
Souffrance, amour frayeur ,
Battements d’ailes de la vie

***

Sais-tu qu’il lui a offert la pluie
Cadeau pour laver ses nuits
Effacer ses nuages ses brouillards

Elle se perdait dans les broussailles et restait insouciante
Quelle importance la solitude puisqu’il était là

Dans la boîte de chair qui protège les voix du lointain
La parole ne laisse pas seul
Et quand il est venu
Seules leurs mains
Connaissaient à jamais le langage

***

Je ne devrais pas vous dire
Je ne devrais pas vous inviter
La lune est dangereuse
Le danger est sa merveille

Aventurez-vous mais
Marchez lentement
Il ne faut pas franchir l’horizon différent
Un orteil posé sur le chemin d’ailleurs
Peut vous faire oublier la réalité



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Anonyme
Envoyé mercredi 02 juillet 2003 - 11h36:   

Hélune, tu renouvelles sans cesse ces deux textes, te conviendront-ils un jour ?

je ne me lasse pas pour au temps de m'imprégner de leur belle vérité

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Hélène (Hélène)
Envoyé mercredi 02 juillet 2003 - 11h45:   

je crois que je te reconnais belle anonyme . j'avais mis ces textes seulement qur le forum intime je crois et l'envie m'a pris de les montrer paprès quelques retouches. Maintenant ils sont rangés ...
amitiés

on te voit moins...
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Anonyme
Envoyé mercredi 02 juillet 2003 - 12h39:   

je les ai lus sur le forum bleu...
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anonyme?
Envoyé jeudi 03 juillet 2003 - 09h34:   

....ce qui prouve que la ressemblance se fout de la génétique .....en touchant tes mots, j'ai reconnu quelques plis de ma peau
Bises
ton petit frère
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Anonyme
Envoyé jeudi 03 juillet 2003 - 10h05:   

Merci tit frère de ton écho nos pluies emmêlées rendent notre ciel transparent.
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jean_pierre
Envoyé jeudi 03 juillet 2003 - 17h57:   

je sais pas si c'est forumment correct ,
mais une subite envie de le faire remonter à la surface .......c'est enmerdant d'être obligé d'aller régulièrement à la pêche . Quand est-ce q'ils vont nous enregistrer une intégrale de Melliade ; ils l'ont bien fait pour les sonates de béthoven , les cantates de Bach , ils ont fait du tout Scarlatti,tout Gleen Goud, tout richter, music world fait du tous horizons ... alors qu'est-ce qu'ils attendent pour nous faire du tout Melliade !!!!

permission d'orage
les ombres transpirent
je nous dessine le long d'une feuille d'eucalyptus

profil d'ange
l'oubli déguisé en visage
dort au creux de l'arbre à danger

face à face
quelques images lancées en défi
l'intérieur de la courbe d'un sein
un dessous d'aile de mésange
une perle ancrée à ma main

une sorte d'avenir
gonfle les draps éraflés

pPrestidigitale
si la mort vient aux nouvelles
mets là dans un chapeau
réponds lui "demain"

nervures des doigts nus
larmes en tenue de guerre
sagaie de souffle
j'épointe les petites mares à mourir

lunes croisées
dans nos reflets se dédouble un rêve
Stéphane
29-05-2000
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Leezie
Envoyé vendredi 04 juillet 2003 - 00h14:   

mais si mais si c'est forumment correct, JP, mais dis donc tu sais qu'il y a un site Stéphane Méliade?
Là-bas tu as de quoi t'installer et t'immerger dedans pendant un moment !... (en attendant mieux, en tout cas)

http://membres.lycos.fr/steliade


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Anonyme
Envoyé vendredi 04 juillet 2003 - 10h59:   

J'ai vu une ombre glisser par la fenêtre ce matin, c'était toi en négatif traversé par ce soleil de midi.Je t'ai appelé dans le cosmos mais tu ne m'entendais pas ou tu dormais déjà.
Je ne comprends pas l'absence de tes mots et pourtant les miens je te les jette en poignées généreuses.
J'ai lové mon ame dans une rame de papier et pourtant c'est dans ton coeur que je voudrai loger.
Excuse moi du peu de fautes, on m'a appris à ne pas en faire et j'ai retenu la leçon.
Je dévore les livres à la recherche d'un miroir et jamais je ne suis rassasiée.
Il me semble avoir vécu longtemps depuis 6000 ans je crois, au commencement du Verbe.
Jadis tout fut créé par lui et la vie en était la matrice...
Je suis une étoile, échouée sur la terre et tous ces mots dont on abuse je ne sais plus m'y retrouver.
Au commencement la Sagesse était dans le Verbe, vois comme notre monde l'a suicidé.
Nos enfants sont obligés de les écrire sur des murs bien froids et sur des écrans de plasma.
Sais-tu que SIDA avant voulait dire Sacro Illiaque Droite Antérieure ( une phase de l'accouchement)...J'ai posé la question à plusieurs médecins, ils n'ont pas su me répondre.
Vois comme les mots qui donnaient la vie, aujourd'hui représentent la mort.

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Malaïka
Envoyé samedi 12 juillet 2003 - 04h42:   

Désenchantement
le désenchantement, il se projette à votre visage
Un jour où le soleil brille de tous ses feux
Voile votre coeur de peurs vos yeux d'un voile hideux
Vous invite au bal des pleurs en un pas où deux
Et danse jusqu'aux petites heures
Tous les pas de la terreur
Sans le moindre remords sans aucun tord

Le désenchantement pose lourdement sur vos épaules
Le poids de sa démence avec une telle arrogance
Et L'odeur nauséabonde de ses vielles souffrances
Laissant au creux de votre âme une énorme carence

N'a pour coeur que les restes des coeurs de ses victimes.
Qu'il à pillés comme l'on pille les vitrines
Avec l'envie démesuré de posséder ces trésors étalés
Sans contrainte sans même en avoir de prix à payer

Oui le désenchantement m'est apparu au visage
Moi, Tel un sage, droit dans les yeux je l'ai regardé
Jamais il n'aurait crue que j'y serais bien préparé
Croyant que je périrais comme la barque oubliée sur le rivage

Désenchantement toi le traître le méchant
Il y a si longtemps que je t'attend
que je proclame ta venue toi l'intrus
Avec arrogance et mépris
Moi je te salut!
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Leezie
Envoyé samedi 12 juillet 2003 - 14h12:   

Malaïka, pardonne-moi mais je me suis permis de déplacer ton texte et de le mettre à la place qu'il mérite, c'est-à-dire en vue de tous...


j'y reviens dès que j'ai le temps, mais franchement il y a quelque chose, tu as une voix, Malaïka, c'est beau
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Malaïka
Envoyé vendredi 18 juillet 2003 - 23h39:   

Leezie

Laisse-moi te remercier et je suis heureuse qu'il te plaise. Et à plus tard lorsque le temps t'en donnera l'occasion .

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Malaïka
Envoyé dimanche 20 juillet 2003 - 18h09:   

Ces Cendrillon
Il y a comme ça, de ces cendrillons qui n'épouseront, jamais leur prince. Pour cause d'avoir le pied trop long et la cendre collée au front. Mais peu importe, le grand bal, le prince et toutes ces rivales. Puisque ni les souries ni la citrouille ses amie n'auront cette fois l'envie de ce transformer. pour ne plaire qu'à sa majesté et ce même si fée marraine, la vie ,aura voulu défier l'amour d'un grand coup de magie.

Donc qu'importe! Sous ses aillons, Cendrillon n'aura toujours d'habillé que le cœurs et sa grande beauté . Or si le cœur n'est à jamais remarqué , à quoi servirait une belle robe étoilée?
Seul dans son grenier à la fin de la journée, Cheveux en broussaille cœur peiné, Cendrillon chantera comme toujours elle a chanté, l'amour et ces jours ensoleillés. Et même si la cendre est à son front collée ,ses pieds trop allongés. Jamais elle n'aura honte de ne pouvoir porter ces sois disant pantoufles de verre égratignées par ces rudes jugements princier et toujours prête à s'éclatée, tel la grenade dégoupillée .
Et que personne n'en reste étonné ! L'amour et tous ces contes de fée ne sont que trop souvent balades inachevées sur lesquelles les cœurs blessés vont valser. Quoi qu'un beau jour, en son minuit, à son dernier coup sonné . Fée marraine la vie reviendra non de sa baguette mais de son envie, sans sourie sans citrouille et sans carrosse doré, vêtir quelques Cendrillon de la plus merveilleuse robe rouge passion. Et ce, non pour un prince , mais pour un beau chevalier qui enfin saura reconnaître de son cœur toute sa splendeur et le porter comme bouclier quel qu'en soit l'heure. Oui il y aura comme ça des Cendrillon qui n'épouseront jamais leur prince . Car il fût dis de la vie qu'elle aura choisi de les protéger des plus grands méfaits princier. Comme, il y aura de ces Cendrillon qui ne porteront plus jamais de cendre à leur front, mais mille étincelles en leurs aux yeux et danseront non chaussées d'une pantoufle de verre trop fragile mais d'un noble et élégant soulier qui emportera le chevalier au pays de la réalité et des mille et un baisers.

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