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Hélène (Hélène)
| Envoyé mardi 01 juillet 2003 - 18h38: | |
Parfois la vie capricieuse T’envoie dans ce Mort-bois . Dis c’est quoi la folie ? Dis c’est quoi être comme les autres ? Qui sont les autres ? Tu sais l’herbe Les feuilles Les pas sur les cailloux Voilà Tout est là-bas et moi Je marche sans savoir Que mes pieds se posent, pèsent Je cours quand la pluie lave ma vie Je danse juste au dessus Ne pas fouler l’insecte qui murmure *** Regarde les douleurs emmêlées Les douleurs qui s’aiment, s’enlacent Ecoute la chorale de leurs plaintes Les notes sont tracées sur la ligne de vie Et si Un jour ils ne s’aimaient plus Et si Un jour ils n’avaient plus peur Seraient-ils vivants ? Souffrance, amour frayeur , Battements d’ailes de la vie *** Sais-tu qu’il lui a offert la pluie Cadeau pour laver ses nuits Effacer ses nuages ses brouillards Elle se perdait dans les broussailles et restait insouciante Quelle importance la solitude puisqu’il était là Dans la boîte de chair qui protège les voix du lointain La parole ne laisse pas seul Et quand il est venu Seules leurs mains Connaissaient à jamais le langage *** Je ne devrais pas vous dire Je ne devrais pas vous inviter La lune est dangereuse Le danger est sa merveille Aventurez-vous mais Marchez lentement Il ne faut pas franchir l’horizon différent Un orteil posé sur le chemin d’ailleurs Peut vous faire oublier la réalité
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Anonyme
| Envoyé mercredi 02 juillet 2003 - 11h36: | |
Hélune, tu renouvelles sans cesse ces deux textes, te conviendront-ils un jour ? je ne me lasse pas pour au temps de m'imprégner de leur belle vérité
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Hélène (Hélène)
| Envoyé mercredi 02 juillet 2003 - 11h45: | |
je crois que je te reconnais belle anonyme . j'avais mis ces textes seulement qur le forum intime je crois et l'envie m'a pris de les montrer paprès quelques retouches. Maintenant ils sont rangés ... amitiés on te voit moins...
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Anonyme
| Envoyé mercredi 02 juillet 2003 - 12h39: | |
je les ai lus sur le forum bleu... |
   
anonyme?
| Envoyé jeudi 03 juillet 2003 - 09h34: | |
....ce qui prouve que la ressemblance se fout de la génétique .....en touchant tes mots, j'ai reconnu quelques plis de ma peau Bises ton petit frère |
   
Anonyme
| Envoyé jeudi 03 juillet 2003 - 10h05: | |
Merci tit frère de ton écho nos pluies emmêlées rendent notre ciel transparent. |
   
jean_pierre
| Envoyé jeudi 03 juillet 2003 - 17h57: | |
je sais pas si c'est forumment correct , mais une subite envie de le faire remonter à la surface .......c'est enmerdant d'être obligé d'aller régulièrement à la pêche . Quand est-ce q'ils vont nous enregistrer une intégrale de Melliade ; ils l'ont bien fait pour les sonates de béthoven , les cantates de Bach , ils ont fait du tout Scarlatti,tout Gleen Goud, tout richter, music world fait du tous horizons ... alors qu'est-ce qu'ils attendent pour nous faire du tout Melliade !!!! permission d'orage les ombres transpirent je nous dessine le long d'une feuille d'eucalyptus profil d'ange l'oubli déguisé en visage dort au creux de l'arbre à danger face à face quelques images lancées en défi l'intérieur de la courbe d'un sein un dessous d'aile de mésange une perle ancrée à ma main une sorte d'avenir gonfle les draps éraflés pPrestidigitale si la mort vient aux nouvelles mets là dans un chapeau réponds lui "demain" nervures des doigts nus larmes en tenue de guerre sagaie de souffle j'épointe les petites mares à mourir lunes croisées dans nos reflets se dédouble un rêve Stéphane 29-05-2000 |
   
Leezie
| Envoyé vendredi 04 juillet 2003 - 00h14: | |
mais si mais si c'est forumment correct, JP, mais dis donc tu sais qu'il y a un site Stéphane Méliade? Là-bas tu as de quoi t'installer et t'immerger dedans pendant un moment !... (en attendant mieux, en tout cas) http://membres.lycos.fr/steliade
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Anonyme
| Envoyé vendredi 04 juillet 2003 - 10h59: | |
J'ai vu une ombre glisser par la fenêtre ce matin, c'était toi en négatif traversé par ce soleil de midi.Je t'ai appelé dans le cosmos mais tu ne m'entendais pas ou tu dormais déjà. Je ne comprends pas l'absence de tes mots et pourtant les miens je te les jette en poignées généreuses. J'ai lové mon ame dans une rame de papier et pourtant c'est dans ton coeur que je voudrai loger. Excuse moi du peu de fautes, on m'a appris à ne pas en faire et j'ai retenu la leçon. Je dévore les livres à la recherche d'un miroir et jamais je ne suis rassasiée. Il me semble avoir vécu longtemps depuis 6000 ans je crois, au commencement du Verbe. Jadis tout fut créé par lui et la vie en était la matrice... Je suis une étoile, échouée sur la terre et tous ces mots dont on abuse je ne sais plus m'y retrouver. Au commencement la Sagesse était dans le Verbe, vois comme notre monde l'a suicidé. Nos enfants sont obligés de les écrire sur des murs bien froids et sur des écrans de plasma. Sais-tu que SIDA avant voulait dire Sacro Illiaque Droite Antérieure ( une phase de l'accouchement)...J'ai posé la question à plusieurs médecins, ils n'ont pas su me répondre. Vois comme les mots qui donnaient la vie, aujourd'hui représentent la mort.
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Malaïka
| Envoyé samedi 12 juillet 2003 - 04h42: | |
Désenchantement le désenchantement, il se projette à votre visage Un jour où le soleil brille de tous ses feux Voile votre coeur de peurs vos yeux d'un voile hideux Vous invite au bal des pleurs en un pas où deux Et danse jusqu'aux petites heures Tous les pas de la terreur Sans le moindre remords sans aucun tord Le désenchantement pose lourdement sur vos épaules Le poids de sa démence avec une telle arrogance Et L'odeur nauséabonde de ses vielles souffrances Laissant au creux de votre âme une énorme carence N'a pour coeur que les restes des coeurs de ses victimes. Qu'il à pillés comme l'on pille les vitrines Avec l'envie démesuré de posséder ces trésors étalés Sans contrainte sans même en avoir de prix à payer Oui le désenchantement m'est apparu au visage Moi, Tel un sage, droit dans les yeux je l'ai regardé Jamais il n'aurait crue que j'y serais bien préparé Croyant que je périrais comme la barque oubliée sur le rivage Désenchantement toi le traître le méchant Il y a si longtemps que je t'attend que je proclame ta venue toi l'intrus Avec arrogance et mépris Moi je te salut!
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Leezie
| Envoyé samedi 12 juillet 2003 - 14h12: | |
Malaïka, pardonne-moi mais je me suis permis de déplacer ton texte et de le mettre à la place qu'il mérite, c'est-à-dire en vue de tous... j'y reviens dès que j'ai le temps, mais franchement il y a quelque chose, tu as une voix, Malaïka, c'est beau |
   
Malaïka
| Envoyé vendredi 18 juillet 2003 - 23h39: | |
Leezie Laisse-moi te remercier et je suis heureuse qu'il te plaise. Et à plus tard lorsque le temps t'en donnera l'occasion . |
   
Malaïka
| Envoyé dimanche 20 juillet 2003 - 18h09: | |
Ces Cendrillon Il y a comme ça, de ces cendrillons qui n'épouseront, jamais leur prince. Pour cause d'avoir le pied trop long et la cendre collée au front. Mais peu importe, le grand bal, le prince et toutes ces rivales. Puisque ni les souries ni la citrouille ses amie n'auront cette fois l'envie de ce transformer. pour ne plaire qu'à sa majesté et ce même si fée marraine, la vie ,aura voulu défier l'amour d'un grand coup de magie. Donc qu'importe! Sous ses aillons, Cendrillon n'aura toujours d'habillé que le cœurs et sa grande beauté . Or si le cœur n'est à jamais remarqué , à quoi servirait une belle robe étoilée? Seul dans son grenier à la fin de la journée, Cheveux en broussaille cœur peiné, Cendrillon chantera comme toujours elle a chanté, l'amour et ces jours ensoleillés. Et même si la cendre est à son front collée ,ses pieds trop allongés. Jamais elle n'aura honte de ne pouvoir porter ces sois disant pantoufles de verre égratignées par ces rudes jugements princier et toujours prête à s'éclatée, tel la grenade dégoupillée . Et que personne n'en reste étonné ! L'amour et tous ces contes de fée ne sont que trop souvent balades inachevées sur lesquelles les cœurs blessés vont valser. Quoi qu'un beau jour, en son minuit, à son dernier coup sonné . Fée marraine la vie reviendra non de sa baguette mais de son envie, sans sourie sans citrouille et sans carrosse doré, vêtir quelques Cendrillon de la plus merveilleuse robe rouge passion. Et ce, non pour un prince , mais pour un beau chevalier qui enfin saura reconnaître de son cœur toute sa splendeur et le porter comme bouclier quel qu'en soit l'heure. Oui il y aura comme ça des Cendrillon qui n'épouseront jamais leur prince . Car il fût dis de la vie qu'elle aura choisi de les protéger des plus grands méfaits princier. Comme, il y aura de ces Cendrillon qui ne porteront plus jamais de cendre à leur front, mais mille étincelles en leurs aux yeux et danseront non chaussées d'une pantoufle de verre trop fragile mais d'un noble et élégant soulier qui emportera le chevalier au pays de la réalité et des mille et un baisers. |
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