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Xenophon
| Envoyé vendredi 28 janvier 2005 - 15h34: | |
Poupées invincibles vos mains coupées hantent mon cerveau Etrange anatomie le sexe parcourt d'instant en instant le vide pente féroce A force d'accélération le corps ondule se désagrège dans un mouvement tenace précaire spasmodique Comme des guêpes nos pensées chevauchent les pulsions aveugles Le gland se tend vers sa terre promise aux fesses blanches Le mercure s'élève dans nos veines ceinturées par le jour qui fuit à toute allure gangster fusée écarlate Xéno. |
   
jml
| Envoyé vendredi 28 janvier 2005 - 21h00: | |
un poème qui passe à toute allure mais il en reste quelque chose. |
   
Xeno
| Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 13h57: | |
Merci JML C'est aussi un poème envoyé à chaud sur ce forum. Une question le traverse : comment aborder la sexualité de façon personnelle en évitant les poncifs de la pornographie et de l'érotisme ? Utiliser la sexualité comme une matière à part entière de la poésie... |
   
Leezie
| Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 21h32: | |
Xenon, c'est déjà une matière à part entière de la poésie, non, sorte de champ sauvage ou cultivé au dessous? union, mouvements incompréhensibles et puissants, sortie de soi, rencontre de l'autre ailleurs, endroit inconnu, dont on minimise l'instant de fusion parce qu'on a appris à ne donner de l'importance qu'en fonction d'une certaine durée peut-être l'aborder en étant droit et en étant courbe, c'est-à-dire en tentant de connaître et reconnaître tout ce qui est réellement ressenti et vécu, sans voile entre, droit donc, et courbe parce que c'est le cercle qui amène le mieux à la vérité? à partir d'un certain seuil de...disons description, la magie disparaît moi je me demande si un texte de ce genre devrait être un texte qui suscite le désir? ou le plaisir? et lequel? celui du premier instant, fort, ou celui d'après, doux? ou pas du tout?
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Leezie
| Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 21h33: | |
ah ! Xeno, pas Xenon... pardonne-moi |
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