Auteur |
Message |
   
MarionLubreac
| Envoyé vendredi 28 janvier 2005 - 22h29: | |
COMMUNION DANS L OEUF Sous tes baisers fougueux mes lèvres se consument. A ton ardent brasier je m’attise et me frotte. L' incandescente lave, sève de mon désir, Fait bouillir la cornue que tu as échauffée. Jusqu’à perdre le souffle j’échauffe ma passion, Et dans tes yeux de braise m’enivre de plaisir… Et le jaune et le blanc de nos âmes s'emmêlent. La lune et le Soleil célèbrent leur hymen. Le germe de la vie, paré d'or et d'argent, modèle ma peau nue qui devient l'oeuf cosmique: perfection de nos êtres, puissants et lumineux Un monde pur est né, symbolique et parfait Marion LUBREAC
|
   
JG
| Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 00h33: | |
J'ai tout pigé là aussi |
   
JG
| Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 00h41: | |
Par contre je n’ai rien ressenti, de tout ce qui ne ce dit pas La nuit cambrée de tes folies Le jardin clos de nos je t’aime Le poivre blanc où je me plie Et… Tout ce qui ne ce dit pas Tes lèvres ouvert's d’où j’émigre A l’autre bout de tes pensées Nos pôles au sud en tête à tête De l’indécence et des idées Ta symphonie Qui me rappelle L’autre rivage sous ta voix A mes délires à tes pluriels Dans un voyage au long de toi Ton souffle tendre où je m’enlise L’aigre douceur dont tu te pares Quand je m’égare dans ta valise Quand tout s’allume sous ton fard Ton alphabet quand tu m'emmènes Les mots mouillés de tes nul par Le temple chaud de nos haleines Le corps à cœur en chemin rare Mon Alpe blanche Mon altitude Où je me penche à l’infini… Le point virgule de tes hanches La vérité comme l’on dit Et… Tout ce qui ne ce dit pas |
   
Leezie
| Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 21h55: | |
bonjour Marion ! tu t'attaques à quelque chose d'hyper difficile, dis donc mais je ne sais pas il y a une sorte d'extase baroque dans ton texte que j'aime beaucoup, vraiment il me semble que le truc c'est que les mots que tu as choisis sont un peu trop, comment dire, prévisibles, oui voilà, dans le taux de fréquence de la langue ils sont trop souvent employés et si tu essayais de dire exactement la même chose, dans ce texte, mais en réfléchissant sur chaque mot et en le remplaçant de temps à autre par des mots qui veulent dire la même chose, mais qui surprennent plus? et qi donc, parce qu'ils surprennent, font plus travailler le cerveau, et donc plus chercher de significations et d'inférences, donc richesse etc... il me semble que dans un texte pareil on aurait besoin d'être secoué complètement qu'en penses-tu? par exemple baisers fougueux, tiens, prenons baiser fougueux bon, bien sûr je sais ce que tu veux dire par là, mais je trouve que l'expression est trop usagée pour que j'en fasse quelque chose dans ma petite cornue personnelle que veux-tu dire par baiser fougueux? à quelle sensation te réfères-tu? quelles notions y a -t-il là dedans? de la violence? de la brutalité? de la vitesse? de la force d'appui? quelles que soient ces notions, le mot fougueux est trop constamment relié à baiser pour être efficace et faire penser rêver tu vois ce que je veux dire? qu'en pe,nses-tu? ce n'est qu'un avis parmi d'autres, bien sûr !
|
   
MarionLubreac
| Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 23h34: | |
SOUFFRANCE AU TEMPLE DE LA VESTALE Au vitrail de ton âme, Du bout des cils de mon pinceau, J’esquisse mon désir de lumière Rien que pour t’effleurer. Qu’elle est pesante, cette douleur exacerbée, comme elle déborde ! Hors mon cœur gonflé de toutes les pluies du monde, Submergée de nausée, Déferlent mes sanglots en torrents de couleurs. Je pigmente d’étoiles ton irréalité Je mélange mes pleurs à la terre de ton cœur Pour que tu naisses enfin Entre mes bras offrants… Je souffre le cristal de tes pupilles d’opale Avide de ta chair, grisée par ton odeur d’encens Moi, Qui jamais n’enserrerais ton corps, Qui jamais ne dessinerais de mes lèvres les contours de ta peau. Oh ! Donner à mon espoir un semblant d’épaisseur Une réalité charnelle ! Rien qu’un instant ! Miracle tactile Temple de ma déraison … Œuvre sacrée de mon amour blessé. Marion LUBREAC
|
   
MarionLubreac
| Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 23h35: | |
leezie merci pour tes conseils chaleureux je vais y travailler poeticsmacks Marion |
   
JG
| Envoyé dimanche 30 janvier 2005 - 00h49: | |
SOUFFRANCE AU TEMPLE DE LA VESTALE Là, j'ai tout ressenti, j'ai tout pigé, des féconds acryliques… J’ai déjà peint pour toi ce tableau dans ma tête, un tableau sans couleur, comme un beau bateau blanc, avec un ciel si pâle pour qu’une nuit s’arrête, un ciel sans nuages, usagé d’un présent … Un ciel imaginaire, un ciel où tout figure, tout de l’insaisissable, un chaste paysage, vierge de ses tourments |
   
Alcaline
| Envoyé dimanche 30 janvier 2005 - 19h54: | |
Ecrire un jour ... Avec la profondeur des mots mouillés, liquides des pensées. Les clapotis de l'eau, nos haltes de silence... Ces mémoires immobiles et rondes, qui nous emmènent au loin, avec nos yeux fardés sur l’inconnu… Cette voix douce et tendre... Cette voie d’eau, celle d’un ventre tiède, illuminé. Cette voix blanche et mate en résonance… Qu’un souvenir vient s’y noyer… Ecrire demain… Des plis de l’âge oblitérés, dans ses figures… Ses veines bleues, dans les fêlures anonymes… A ses sans ombre si vide de murmures et de liqueurs. Tant de promesses évaporées, d’exsudes, de mur en mur, de geste en geste, de lit en lit… A cette main jamais posée, des mots d’amour, et de tendresse, dans les carnets de bals … Du temps toujours inachevé, de rêve en rêve… L’attente de futur, un cœur en souvenance... Et les matins d’un autre… Les symphonies de Mai et des matins qui chantent, la rue, la nuit, le jour, où vont battrent les cœurs... La ville qui s’éveille, qu’à l’aurore s'éventent, les odeurs au printemps, enrobé de douceur… Et puis les roses bleues... Aveugle à petit feu, à marcher dans les lignes, couturé sans un titre, à l’encre, à cœur battant… A mordre dans sa tête, la vie à pleines dents, le passé au présent… Comme pour se résoudre, d’un impossible rêve, le temps d’infiniment… Dans le vers déployé, des " non dit " aux " non lire "… Au diable son talent ! A supposer l’étrange, quand le verbe vous pousse, quand chaque mot bouscule, ridicule où baroque, un monde irrespirable Au verso d’une rime, aux mensonges, aux respires, tous les dieux nés sous X, sapés dans les chansons, au rougi d’une gorge, à phrases dénudées... Poétiqu'ment parlant… D’éternels artifices, bâtis à mot couvert, à l’heures des néons, issues des idées noires… Les nuits des sans issues, aux nuits qui s’enveniment, dans la déséccriture, méandre dans sa larme Aux jours, de jour en jour, d’écrits comme on s’en va , d’écrits comme on se quitte, les cris quand tout fout l’camp… Dans ses miséricordes, défunt d’une esthétique, coupable sans une arme… Avec les roses bleues, d’amour à condition… |
|