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Message |
   
Cécile
| Envoyé dimanche 30 janvier 2005 - 18h15: | |
A ne plus y croire Il ne reste que les étoiles Pourtant Les songes se réveillent Sans cesse Ca brûle un peu.
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jml
| Envoyé dimanche 30 janvier 2005 - 18h27: | |
La lune les réveillent en ronflant. |
   
Cécile
| Envoyé dimanche 30 janvier 2005 - 18h56: | |
et parfois elle ronfle un peu trop ! |
   
alors
| Envoyé dimanche 30 janvier 2005 - 23h52: | |
alors c'est l'aurore souffle du jour aux mille rayons |
   
Hélène
| Envoyé dimanche 30 janvier 2005 - 23h59: | |
le feu du soleil rêve de neige fraîche les songes sont nuages de coton blanc
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jml
| Envoyé lundi 31 janvier 2005 - 05h25: | |
j'aime vraiment ces petits poèmes cécile et hélène. |
   
Cécile
| Envoyé lundi 31 janvier 2005 - 21h24: | |
Alors, un voici un pour toi jml, spécialement pour toi... si ce n’est une brindille un bruit d’aile l’odeur du marais on ne bouge pas on observe
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Hélène
| Envoyé lundi 31 janvier 2005 - 23h55: | |
sous la brindille très près de l'étang la fourmi transporte une graine vers toi JML (:-)
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jml
| Envoyé mardi 01 février 2005 - 03h15: | |
une brindille un bruit d'aile une graine tout l'univers y est pourvu que la main de l'homme n'en fasse pas une cage merci aux insectezazailes |
   
jml
| Envoyé mardi 01 février 2005 - 06h09: | |
une brindille un bruit d'aile une graine tout l'univers y est tant que la main de l'homme n'en fait pas une cage merci les insetes zazailes |
   
albertine
| Envoyé mercredi 02 février 2005 - 05h47: | |
un brin d'oeuf un bruit d'Elle tout lu ni vers loup y es-tu yéti |
   
jml
| Envoyé jeudi 03 février 2005 - 16h34: | |
Une coccinelle brille sur la peau d'un bourgeon. Elle prépare déjà le sourire d'une fleur. |
   
jml
| Envoyé jeudi 03 février 2005 - 18h06: | |
L'abeille approfondit l'azur entre chaque jardin. Elle mesure l'écart entre l'homme et la terre. Quand les oiseaux se taisent on entend la semence faire craquer ses doigts dans son berceau d'humus. |
   
Jordy
| Envoyé jeudi 03 février 2005 - 18h46: | |
L'hiver s'apprend de grive en grive Dans le livre des gelées blanches Saurons-nous demain nous survivre Le coeur sur la plus haute branche Là bas les hommes sont enracinés loin dans le silence Une amande oubliée craque sous les dents du givre (extraits de "l'hiver", Jean VASCA ) |
   
jml
| Envoyé jeudi 03 février 2005 - 19h26: | |
Quand il pleut sur les feuilles Les frissons de la sève Aimantent les racines. Juste avant de s’ouvrir La lumière se condense Sous la peau d’un cocon. Les ailes de papillon Se transforment en soupir.
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jml
| Envoyé jeudi 03 février 2005 - 19h28: | |
Le vol des oiseaux imite le silence. Le tournesol réveille la saveur du soleil. |
   
yv
| Envoyé vendredi 04 février 2005 - 23h51: | |
le ciel est lent ce soir tous les oiseaux se posent sur l'instant. |
   
Cécile
| Envoyé samedi 05 février 2005 - 00h51: | |
Superbe Yves ! Jml, peut être un peu alléger pour donner cette impression de saisie d'un instant. par exemple pour ces deux vers : il pleut sur les feuilles avant de s’ouvrir
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Cécile
| Envoyé samedi 05 février 2005 - 00h53: | |
Tant d'amour pour un bout de Loire et parfois tu crois oublier la mer
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