On ne peut plus l’oublier Log Out | Thèmes | Recherche
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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 11.01.2005 au 31.03.2005 » On ne peut plus l’oublier « précédent Suivant »

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Cécile
Envoyé mardi 01 février 2005 - 19h49:   


Parfois,
on se retrouve,
ici ou là
dans un pli de montagne
le creux de la vallée

Autour des arbres
flotte une odeur de mémoire
La vapeur s’enroule autour de leurs bras
et la sueur perle sur les troncs
ou ce qu’il en reste

C’est gris, ici ou là

Pourtant
on dit que les rêves sont bavards
la nature silencieuse
ici ou là
on l’entend pleurer

On monte ou on descend
c’est une gare
au bout de tout

le matin ou le soir
c’est la même rengaine
on monte ou on descend

On se fraye un chemin
dans l’allée du cimetière
dans l’étendue du désert

on se pend à l’hiver
ou au pan du ciel
accroché aux yeux

On n’existe pas sur cette terre
aussi vaste que le ciel
on vise au plus près le courant de nos histoires
on s’évapore peut être
dans le gris, ici ou là
et l’odeur reste

On ne peut plus l’oublier
Le temps est trop amer
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Hélène
Envoyé mardi 01 février 2005 - 22h56:   

"on se pend à l’hiver
ou au pan du ciel
accroché aux yeux

se pendre ou s'agripper pour ne pas perdre, ne pas tomber, ou plus définitivement.
un pan du ciel c'est ce qui reste de beauté
accrochée aux yeux du souvenir
s'y accrocher peut protéger .

c'est très beau ce passage
un texte de nostalgie de regrets
de rêves ou d'êtres perdus.


j'aime aussi La vapeur s’enroule autour de leurs bras
et la sueur perle sur les troncs
ou ce qu’il en reste
"ce qu'il en reste" surtout un tronc donne une impression de solidité de stabilité et " ce qu'il en reste fait penser à une faiblesse ,
une usure du temps, ou des tempêtes

je reçois profondément ce texte et suis surprise que tu l'aies écrit .toi, si gaie

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Cécile
Envoyé mercredi 02 février 2005 - 00h01:   

Merci Hélène... Je suis très gaie mais aussi très mélancolique et nostalgique, très sensible... Ce texte a été écrit samedi dernier lors de l'atelier avec Albane Gellé. J'ai puissé dans les paysages vus en Argentine à Ushuaia qui avant était une ville de bagnards. Tous les matins on les menait au train pour couper les arbres. Tout a été laissé tel quel, un paysage surréaliste.
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Hélène
Envoyé mercredi 02 février 2005 - 00h42:   

As-tu des photos ?
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Cécile
Envoyé mercredi 02 février 2005 - 08h36:   

oui.. Tu me fais penser à en mettre une ce soir ?
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alito
Envoyé jeudi 03 février 2005 - 00h12:   

'on dit que les rêves sont bavards "
J'ai bcp aimé cette expression Céci ,on dirait que je la cherchait y a longtemps!et "plouc" comme une grenouille haikisiste la voici enfin devant mon oeil!!tu sais que je suis borgne Céci!!(sourires)

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