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pier
| Envoyé mercredi 02 février 2005 - 17h47: | |
le monde allait comme un trottoir encore tout seul un discours immobile, on aurait dit le pas tranquille des matins rêveurs personne ne savait pourquoi mais les choses nous prenaient comme une résurrection encore nulle inquiétude nul soucis que de l'espace pour conseil que des éléments indicibles l'invention du songe fugue en route encore ce matin-là les mots ne venaient pas il n'y avait que l'air froid pour parler nous ne voulions pas savoir davantage les questions suffisaient au voyage et la musique encore la vie était une mystérieuse en train de se refaire encore ça faisait partie de la marche il n'y avait rien à comprendre les yeux ne cherchent jamais le sens moi je marchais parmi d'autres en prétendant un poème au fond je savais déjà et que les mots n'avaient pas de route et que d'autres finiraient pas tout dire
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Hélène
| Envoyé mercredi 02 février 2005 - 18h25: | |
belle respiration , et " encore " l'accentue ces mots libres, sans route en ont trouvé une ou un abri dans ce poème Il s'y plaisent et reviendront à vous lire Pier |
   
YV
| Envoyé mercredi 02 février 2005 - 23h09: | |
eh bien, Pier, cette fois, tu t'es passé des autres pour tout dire. J'ai aimé la coulée paisible du poème et ce qu'il charrie d'espoir et de lucidité. |
   
fouroulou
| Envoyé mercredi 02 février 2005 - 23h44: | |
"et que d'autres finiraient pas tout dire". si c'est par au lieu de pas ça ne s'agirait que des choses abstraites ou pas!!
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