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philiPPe
| Envoyé mardi 08 février 2005 - 18h18: | |
A la Maison abandonnée au bord du chemin de fer, la porte d'entrée et les volets sont remplaçés par du plâtre ; mélange subtil d'eau et de poudre blanche. Il réside un calme absolu, dérangé uniquement, toutes les dix minutes, par le passage de la locomotive électrique transportant ces voyageurs ... Je viens pour le silence que je ne trouve pas ailleurs, pour lire, et pour essayer de devenir un lecteur qui comprend, ce qu'il lit. Je me rappelle de ce livre. C'est un volume que j’ai en main, acheté d'occasion, des cahiers de Charles-Augustin-Sainte-Beuve, un critique contemporain de la littérature du XIXe siècle, que j'aime particulièrement. Quelques années passent, je reviens ; la maison est partiellement restaurée pour accueillir quelques SDF en voie de réinsertion. Je me retrouve alors face à face avec un des locataires. Surprit tout d’abord, il est sur ces gardes. Enfin après un moment nous parlons de la pluie et du beau temps. Nous avons un point commun ; nous ne croyons pas du tout au phénomène de la réadaptation sociale : nous sommes inadaptés à la façon dont va le monde.
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Hélène
| Envoyé dimanche 13 février 2005 - 18h44: | |
bien obligés de subir Philippe et encore en France ne nous plaignons pas trop pourquoi penses tu que nous ayions tant de sans papiers les pauvres gens se réfugient chez nous tant c'est difficile chez eux . toutes ces guerres partout où il y a du pétrole notamment le progrès , le confort coûtent bien cher en bonheur
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